L'actualité de la course

Pendant ce temps-là...

Pendant ce temps-là...

Si cette nuit du 23 novembre 2021 a été rythmée par l’arrivée des trois premiers Ocean Fifty, 72 bateaux continuent leur course et se battent pour des places aux avants postes. En Ultime et en Imoca, l’arrivée se rapproche, les skippers ont hâte de franchir cette ligne. Ce mardi 23 novembre va être marqué par une succession d’arrivées consécutives, des trimarans de cinquante pieds et des maxis. Les alizés basculent à l’est pour les quarante pieds qui progressent également à travers l’Atlantique et vers la Martinique. 

Le ponton d’honneur chargé avec l’arrivée des trois premiers Ultimes

Ce mardi 23 novembre marquera effectivement, selon les ETA, l’arrivée des trois premiers Ultime. Le Maxi Edmond de Rothschild a empanné et approche à 24 nœuds du Rocher du Diamant. Son arrivée est prévue à 13 heures (HF). Derrière, Banque Populaire XI et SVR-Lazartigue sont à la hauteur de Grenade, à une vingtaine de milles d’écart l’un de l’autre. La lutte pour la deuxième place est intense. Actual Ultim 3 et Sodebo Ultim 3 sont quant à eux attendus à Fort de France respectivement le 25 et le 26 novembre, dans l’après-midi et dans la nuit heure française. 

4 Ocean Fifty encore en course

Les P’tits Doudous et Solidaires En Peloton - ARSEP passent la Barbade, au contact, quand Groupe GCA  - 1001 Sourires et Arkéma 4 terminent de longer le Brésil. Leurs arrivées respectives devraient s’enchainer dans la soirée, dans la nuit et s’étirer jusqu’à demain midi. Même si le podium est déjà constitué, les duos se donnent entièrement pour leurs dernières 24 heures en mer. 

La course continue en Imoca

Bientôt l’intégralité de la flotte aura passé Fernando de Noronha. Les équipages subissent la chaleur, et les empannages « ont fatigué les bonhommes » nous disait Jean-Marie Dauris (Maître CoQ) ce matin. Leur dernier bord tribord amure aurait dû les reposer, cependant les conditions ne le permettent pas forcément. Jérémie Beyou à bord de Charal nous raconte « Le vent est un peu revenu depuis une heure ou deux, donc ça avance un peu mieux. Nous avons moins d’empannage mais un vent beaucoup plus instable en revanche, c’est fatiguant. Je préférais plus de manoeuvres et un schéma clair. » Les marins sont partagés dans un sentiment de hâte de retrouver la terre, et de plaisir en mer, tant l’arrivée approche. Jérémie ajoutait « Nous prenons beaucoup de plaisir à bord, le bateau est en super état et c’est top d’être là pour la bagarre. Mais c’était une Transat longue donc nous serons ravis d’arriver. Nous essayons de profiter des dernières heures mais nous sommes un peu excités de retrouver la terre aussi. »

Les Class40 restent dans le match

Le vent passe est au niveau de la flotte des Class40 qui se scinde en deux : les sudistes, qui profitent de la bascule et ceux qui persévèrent par l’ouest. Joint à la vacation du petit matin, Cédric Chateau à bord du récent scow Seafrigo-Sogestran explique : « En ce moment les vents sont assez variables et assez est, nous avons fait pas mal de sud pour profiter de la bascule. Nous essayons de bien faire avancer le bateau surtout. Nous sommes à vue de Banque du Léman et d’Edenred et c’est sympa. Nous touchons de bonnes vitesses et nous nous en sortons bien par rapport aux stars de la série. » La course reste serrée et il reste du chemin. Les concurrents ne lâchent rien : « Nous nous recalons, nous faisons un peu de sud pour toucher des alizés. Nous surveillons nos concurrents de derrière, ils risquent de toucher les alizés en même temps que nous et de revenir, mais nous restons dans le match. » nous confiait Hervé Thomas, skipper du Class40 Saint Yves Services - Odegam également ce matin. 

 

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