La Transat Jacques Vabre en temps réel
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l'essentiel
- 13:26 - Les premiers mots de Georges Guigen et Morgann Pinson (Terre Exotique)
- 13:19 - Les premiers mots de Morgane Ursault-Poupon et Julia Virat (UP Sailing)
- 13:18 - Terre Exotique, 75ème et dernier bateau de la Transat Jacques Vabre à franchir la ligne
- 07:59 - Morgane Ursault Poupon et Julia Virat, 42èmes de la Transat Jacques Vabre
13h26
Class40
Les premiers mots de Georges Guigen et Morgann Pinson (Terre Exotique)
Georges Guiguen
"L'accueil est super. C'était grandiose ce matin ! Ca fait trois semaines que nous n'avons pas vu âme qui vive. Nous avons le plus lourd des Class40, donc il nous fallait de l'air, nous n'en avons pas eu. Nous n'avons pas eu de bol, mais je crois que c'est pour tout le monde pareil.
Morgann Pinson
"Nous avons été surpris par la durée quand même ! La pétole, nous savons comment ça s'écrit maintenant. Hier, nous avons envoyé un mail à la direction de course en expliquant que nous pensions ne pas couper la ligne dans les temps, et ils nous ont répondu en nous disant que nous avions 24h de plus. C'était super, nous savions que nous allons finir dans les temps. Et finalement, je ne sais pas ce qu'a fait Jojo, il a barré toute la nuit, sans instrument, dans la nuit. Et grâce à ça, nous avons coupé la ligne avec une heure de rab ! Nous avons pris une option dans le golfe de Gascogne qui n'était manifestement pas la bonne, et après c'était fini. Je ne sais pas si je la recommcencerai, mais c'était une expérience extraordinaire. Nous voulions couper la ligne en copains, et je crois que c'est fait !"
"L'accueil est super. C'était grandiose ce matin ! Ca fait trois semaines que nous n'avons pas vu âme qui vive. Nous avons le plus lourd des Class40, donc il nous fallait de l'air, nous n'en avons pas eu. Nous n'avons pas eu de bol, mais je crois que c'est pour tout le monde pareil.
Morgann Pinson
"Nous avons été surpris par la durée quand même ! La pétole, nous savons comment ça s'écrit maintenant. Hier, nous avons envoyé un mail à la direction de course en expliquant que nous pensions ne pas couper la ligne dans les temps, et ils nous ont répondu en nous disant que nous avions 24h de plus. C'était super, nous savions que nous allons finir dans les temps. Et finalement, je ne sais pas ce qu'a fait Jojo, il a barré toute la nuit, sans instrument, dans la nuit. Et grâce à ça, nous avons coupé la ligne avec une heure de rab ! Nous avons pris une option dans le golfe de Gascogne qui n'était manifestement pas la bonne, et après c'était fini. Je ne sais pas si je la recommcencerai, mais c'était une expérience extraordinaire. Nous voulions couper la ligne en copains, et je crois que c'est fait !"
13h19
Class40
Les premiers mots de Morgane Ursault-Poupon et Julia Virat (UP Sailing)
Morgane Ursault-Poupon
"Un sentiment de délivrance, après de longs jours d'attente. C'était plus long que prévu, donc les derniers jours étaient longs. Plein de sentiments mélangés, beaucoup de bonheur. Les premiers moments de pétole, au départ, étaient vraiment difficiles à vivre, avec des conditions météo dures à appréhender, les choix stratégiques étaient très difficiles. Nous avons eu un moment de soulagement et satisfaction après le Cap Finisterre, et après au nord du Cap Vert il y avait une bulle anticyclonique, donc tous les bateaux nous sont repassés devant. Puis nous avons douté entre les deux options, nous avons pris la route sud, mais ça n'a pas forcément été la bonne, avec nos deux spis déchirés en plus. Mais nous nous sommes battus jusqu'à la fin."
Julia Virat
"La mer et la montagne sont proches, dans la gestion de l'environnement. En montagne on ne dort pas beaucoup, mais en bateau encore moins ! C'est une question de résistance à la fatigue, à l'effort, et de résilience aussi, il faut accepter certaines choses. Maintenant j'aimerais réussir à composer avec mer et montagne, c'est un gros défi."
"Un sentiment de délivrance, après de longs jours d'attente. C'était plus long que prévu, donc les derniers jours étaient longs. Plein de sentiments mélangés, beaucoup de bonheur. Les premiers moments de pétole, au départ, étaient vraiment difficiles à vivre, avec des conditions météo dures à appréhender, les choix stratégiques étaient très difficiles. Nous avons eu un moment de soulagement et satisfaction après le Cap Finisterre, et après au nord du Cap Vert il y avait une bulle anticyclonique, donc tous les bateaux nous sont repassés devant. Puis nous avons douté entre les deux options, nous avons pris la route sud, mais ça n'a pas forcément été la bonne, avec nos deux spis déchirés en plus. Mais nous nous sommes battus jusqu'à la fin."
Julia Virat
"La mer et la montagne sont proches, dans la gestion de l'environnement. En montagne on ne dort pas beaucoup, mais en bateau encore moins ! C'est une question de résistance à la fatigue, à l'effort, et de résilience aussi, il faut accepter certaines choses. Maintenant j'aimerais réussir à composer avec mer et montagne, c'est un gros défi."
13h18
Class40
Terre Exotique, 75ème et dernier bateau de la Transat Jacques Vabre à franchir la ligne
Ce dimanche 5 décembre, à 07 heure 31 minutes et 06 secondes en Martinique (12 heures 31 minutes 06 secondes, heure métropolitaine), Terre Exotique a franchi la ligne d’arrivée de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre en 43e position de la catégorie Class40. Le duo Georges Guiguen - Morgann Pinson aura mis 27 jours 23 heures 4 minutes et 6 secondes pour parcourir les 4600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 6,82 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 004.45 milles à 7,46 nœuds.
07h59
Class40
Morgane Ursault Poupon et Julia Virat, 42èmes de la Transat Jacques Vabre
Ce samedi 4 décembre, à 22 heure 50 minutes et 46 secondes en Martinique (dimanche 5 décembre, 3 heures 50 minutes 46 secondes, heure métropolitaine), Up Sailing Unis pour la Planète a franchi la ligne d’arrivée de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre en 42e position de la catégorie Class40. Le duo Morgane Ursault Poupon - Julia Virat aura mis 27 jours 14 heures 23 minutes et 46 secondes pour parcourir les 4600 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 6,91 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 457,40 milles à 8,24 nœuds.