L'actualité de la course

Le défilé des Class40 se poursuit ce mardi

Le défilé des Class40 se poursuit ce mardi

Après les 13 premières arrivées de Class40 ce lundi, le ballet se poursuit en baie de Fort-de-France. Plusieurs bateaux sont arrivés sur la ligne dans la nuit, pendant le couvre-feu en vigueur en Martinique, et ont donc rallié le ponton au petit matin. Et depuis, les célébrations se poursuivent. Une vingtaine de bateaux est arrivée en 24 heures. Découvez l'essentiel des déclarations des skippers.

Crédit Mutuel, 14ème

Ian Lipinski : "Dès le début nous avons été distancés, nous avons été à la traîne. Nous avions le sentiment de ne pas faire les choses comme il fallait, et de ne pas avoir de réussite. Nous avons continué de batailler jusqu'à notre collision, qui a pété notre quille, du coup nous avions un frein à main pour la dernière semaine. Le vainqueur, Redman, a été impérial. Ils ont eu une maîtrise de la course, tout le temps au bon endroit pour contrôler la flotte, il n'y avait rien à faire. Même sans notre collision, nous n'aurions pas été capables de les taquiner, un grand bravo à eux."

Julien Pulvé : "Nous avons tapé et nous avons senti une forte odeur de mammiphère marin, donc nous savons que c'était une baleine. Nous espérons ne pas lui avoir fait trop mal. Nous savions que nous étions au bord de l'autoroute et que nous allions nous faire doubler. Ce matin, nous avons déchiré notre spi, mais nous l'avons réparé tout de suite pour le renvoyer et grappiller des milles. Je placerais aussi la course sous le signe de la combativité ensemble, parce que nous avons manqué de réussite mais nous n'avons pas lâché."

Guidi, 15ème

Charles-Louis Mourruau : "Une transat est censée être difficile la première semaine et là, c’était tout le long, il n’y avait pas de vent. Le positif est qu’avec Andrea c’était super, nous avons toujours rigolé. Il n’y a pas une seule fois où nous nous sommes mal entendus. Le point négatif c’est que nous étions très étonnés de ne plus voir de dauphins, de poissons volants, c’était comme le désert.”

Andrea Fantini : "C'était un peu atypique, mais nous sommes super contents de notre transat, nous avons créé une belle amitié avec Charles-Louis. Cette transat est très positive.”

E. Leclerc Ville-la-Grand, 16ème

Antoine Magré : "Le golfe de Gascogne s'est fait dans la molle, ce qui n’était pas vraiment attendu. Quand tu t’inscris pour une Transat Jacques Vabre tu te dis qu’il va y avoir du vent. Les fichiers météo n’ont pas toujours été très utiles. Oui, il y a eu une super entente entre nous. Nous sommes restés dans le match. Naviguer tous les deux c’était un projet depuis 2007, et là ça y est ça s’est concrétisé.”

Olivier Magré : "Ça a mal commencé parce qu’il s’est fait mal à la cheville et trois jours après au poignet, dès la première nuit il ne pouvait plus manœuvrer. Dans tous les cas nous devions rester au large, les deux, trois premiers jours c’était un peu compliqué. Sur l’entente, il n’y avait pas de problème. Le duo familial est important car nous voyons que nous nous faisons confiance.”

Croatia Full of Life, 17ème

Ivica Kostelic : "La course était très longue. Mais pour moi, c’était probablement une de mes plus belles courses, la meilleure que je n’ai jamais faite. Nous ne nous étions jamais attendus à être aussi haut dans le classement, dans la flotte pendant autant de temps. Pour moi, l’objectif était de terminer dans les vingt premiers. Il est atteint ! Cela veut dire que nous avons toujours dépassé nos limites et c’est quelque chose que j’essaye de faire systématiquement, peu importe sur quel type de bateau."

Calliste Antoine : "Dans les alizés nous avons eu très chaud en permanence, nous étions en sueur, nous n’en pouvions plus. C’était énorme de partager une transat avec un champion comme Ivica. C’était très dur par moments, parce que nous étions juste limite niveau nourriture, mais ça l’a fait ! Nous avons poussé le bateau à 100%, nous n’avons rien à regretté. Nous nous sommes accrochés jusqu’au bout, en essayant de remettre des milles à ceux de derrière, en grappiller un peu sur ceux de devant, nous étions toujours à fond."

Milai, 18ème

Masa Suzuki : "Il n’y avait pas de vent, c’était des bonnes conditions pour notre bateau. Nous sommes super heureux et contents, nous avions une bonne communication sur le bateau. C’est une bonne expérience pour moi. Merci à toi Anne."

Anne Beaugé : "Une magnifique course, nous n’avons pas eu de vent fort, mais notre bateau n’a pas perdu trop de distance par rapport aux autres. Nous nous sommes régalés. Il a fait très beau et très chaud sur la dernière partie de l’Atlantique. Dans la vie à bord c’est super, avec Masa nous parlons en anglais, nous avons beaucoup rigolé. Les moments que je garde en mémoire sont les couchers de soleil, qui nous offraient des couleurs magnifiques, il y a aussi le long du Portugal. Tactiquement nous nous sommes bien amusés et c’était très intéressant.”

Clown-Hop, 19ème

Renaud Courbon : "Cette Transat Jacques Vabre était très longue et la météo était compliquée. Nous avons récupéré ce bateau de location au dernier moment. C’est un bon bateau mais pas comme les derniers nés, donc nous étions sur une course avec de la frustration par moments, lorsque nous voyions les petits copains carburer. Nous sommes très contents d’être là quand même. C’était très sympa car il y avait du jeu, il fallait aller chercher les courants, Guillaume nous faisait des navigations aux fines herbes."

Guillaume Pirouelle : "C’est ma deuxième transatlantique cette année. Je pensais que ça allait être beaucoup plus rapide qu’en Figaro, mais c’était beaucoup plus long ! J’ai cru que nous n’allions jamais arriver. Cela fait beaucoup de bien d’être enfin arrivés à terre. C’est ma première expérience en Class40, c’était vraiment génial, je suis content de mon année en Figaro car je me rends compte que j’ai les armes pour faire une transat sur d’autres supports."

Saint-Yves Services Odegam, 20ème

Hervé Thomas : "Nous n’avons pas tellement utilisé les ris, c’est très rare et c’est un peu particulier. Nous étions partis avec du déshydraté et cela consommait beaucoup d’eau. Nous pensions mettre beaucoup moins de temps, nous avons compté, il  nous fallait une bonbonne par jour. Au niveau de la chaleur ça a été, par contre les algues, c’était insupportable, de nuit nous ne les voyions pas mais nous savions directement que ça en était.” 

Gérald Véniard : "Je me suis fixé comme objectif de finir dans la première moitié parce que nous avons eu une préparation un peu tardive. Hervé a acheté ce bateau récemment, donc nous nous sommes préparés comme nous avons pu. Nous savions qu’avec les bateaux nouvelle génération nous n’avions aucune chance et nous l’avons vu. Nous avons grappillé mille par mille et nous finissons à la 20ème place. Nous sommes satisfaits.”

Avanade, 21ème

Maxime Cauwe : "C'est super, c’est la première fois que je traverse l'Atlantique, ça c’est fait. Au-delà de la compétition c'est déjà un rêve qui se réalise. C’était fantastique et atypique avec le parcours, les conditions que nous avons eu et la densité de la régate était dingue. Nous nous connaissons depuis très longtemps maintenant, donc nous savons interpréter les sourires, les moues, les intonations, nous connaissons les forces et faiblesses de chacun, c’est un honneur de naviguer avec lui. Il vaut mieux l’avoir avec soi que contre soi.”

Jules Bonnier : "Super course, super parcours. Avec des alizés un peu plus consistants ça aurait été cool, c’est vrai que nous n’avancions pas trop, mais nous nous sommes éclatés et je remercie Max de m’avoir invité toute cette saison avec lui. Je pense que nous avons fait une bonne saison, nous avons été dans toutes les premières moitiés des courses auxquelles nous avons participées, avec un bateau qui est génial mais qui n’est plus tout jeune."

Crosscall, 21ème

Aurélien Ducroz : "Notre course ne s’est pas passée comme c’était prévu, souvent nous partons pour écrire une histoire et au final ce n’est pas celle que nous souhaitions. Nous avons perdu nos spis rapidement dans la course. Moralement ça a été très dur, nous avons quand même continué à apprendre. Un petit peu déçus, nous n’avons pas une seule chose qui s'est cassée sur le bateau à part ces deux voiles. Par contre nous avons traversé l’Atlantique et nous arrivons en Martinique en bateau, je trouve ça quand même dingue et je suis hyper fier de ça."

David Sineau : "Nous sommes toujours restés hyper positifs et hyper soudés, j'en suis très fier. Nous ne nous sommes jamais mis en mode croisière. Le bateau est en parfait état, il a fait un boulot d’enfer, tout a marché impeccablement. Les deux dernières nuits nous avions enfin le vent qu’il fallait, nous avons pu voir ce que le bateau savait faire, ça donnait à la fois des regrets et en même temps ça faisait plaisir. J’ai trouvé beau le passage avec le Rocher du Diamant. Ça fait toujours plaisir d’arriver dans un nouveau pays où nous ne sommes jamais venus auparavant.”

Inter Invest, 22ème

Matthieu Perraut : "Nous avons très bien vécu cette course, c’était un petit peu long et nous nous en sommes vite rendus compte. Nous nous sommes éclatés du début à la fin, nous avons été en mode course tout le long. Nous nous sommes accrochés pour rattraper le peloton. Dès qu’il y avait du vent nous allions bien, dès qu’il n’y en avait plus nous allions moins bien. Nous avons réussi à ne pas nous taper dessus. C'était ma première expérience en double, et c'était génial."

William Mathelin-Moreaux : "Pour moi, c’était une super expérience, super course, assez dure à cause des conditions météo. Nous savons que la pétole ce n'est jamais évident, il faut tenir mentalement. Il y a eu du contact avec les autres tout le temps, c'est pour cela que cette classe est géniale. Il manquait deux jours, ou 10 noeuds de vent pour recoller complètement ! En résumé, c'était une super expérience, avec un super bateau, nous avons hâte de revenir dans deux ans !"

 

Retrouvez l'intégralité des temps de passage et déclarations à l'arrivée au ponton d'honneur sur le fil infos "en temps réel" !

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