L'actualité de la course
© Yvan Zedda / St-Michel Virbac
Tout schuss et Super-G
Si pour les deux premiers Ultimes et les Multi50 de tête, un grand schuss bâbord amures s’annonce jusqu’au Pot au noir, il va y avoir encore quelques plantés de bâton pour les Imoca et les Class40 et des bosses à négocier. Car ces deux prochains jours, au grand large du Portugal, il faudra encore composer avec des rafales à 30 nœuds, des grains et une mer forte. Sur les grands trimarans, même si la piste est toute droite, on se méfie de la dépression stationnaire dans le sud des Canaries qui trouble l’alizé...
Arrêt au stand
- Le Class40 Campagne de France suite à son avarie de safran bâbord se dirige vers le port de Cherbourg. Miranda Merron et Halvard Mabire ne pouvaient se dérouter vers l’Espagne étant dans l’impossibilité de naviguer tribord amures.
Soucis techniques
- Alors que Newrest – Brioche Pasquier (Imoca) naviguait au petit matin dans des conditions maniables sous la latitude du cap Finisterre, le grand spi s’est déchiré en son milieu. L’état de la voile ne permet aucune réparation et va donc handicaper Fabrice Amedeo et Giancarlo Pedote sur la suite du parcours vers le Brésil.
- Ciela Village (Multi50) : dans un message envoyé du bord cet après-midi, Thierry Bouchard et Oliver Krauss signifiaient que le secteur de barre qui tient les 2 safrans s'était désacouplé : « Nous avons perdu le contrôle, comme une voiture sans volant ! Plus d'une heure à l'arrêt pour remettre tout ça en place et c'est reparti pour seulement quelques minutes car le pilote ne marche plus. »
- Prince de Bretagne : pit-stop dans la nuit sous l’île de Santa Maria pour Lionel Lemonchois et Bernard Stamm : « On devrait y arriver entre minuit et une heure du matin (heure française), il faut qu’on arrive à monter dans le mât et à tout remettre en place en moins de deux heures. On va voir si on affale tout ou pas. »
- Malizia II : problème d’aérien et de voile abîmée pour Boris Herrmann et Thomas Ruyant qui naviguent en mode compas et vont devoir monter au mât.
Entre Madère et les Canaries
C’est sur une piste de Kilomètre Lancé que glissent Maxi Edmond de Rothschild et Sodebo Ultim’ à près de 30 nœuds. Ils sont séparés ce soir de 75 milles. Un léger décalage en latéral s’est créé : le tandem Coville/Nélias navigue 80 milles dans l’ouest de Josse/Rouxel. « On surveille Sodebo Ultim’ de près, je pense que c’est intéressant pour lui. On aurait aimé gagner dans l’ouest mais avec le grain et la molle, on n’a pas réussi à le faire. » confiait se midi Thomas Rouxel à la vacation. Intéressant, quand on sait que d’après Richard Silvani de Météo France « Le Pot au noir est très actif en ce moment, même si cela peut encore évoluer ». Les dés sont loin d’être jetés même si Maxi Edmond de Rothschild démontre une plus grande vélocité. Il va falloir être fin stratège…
Entre la latitude de Lisbonne et les Açores
Ça empanne ! Depuis hier les changements d’amures au portant sont légion. A ce petit jeu FenêtréA-Mix Buffet s’est montré impérial et a repris la tête des Multi50 au classement de midi. Son décalage plus ouest lui a permis d’attaquer en vitesse pure. Le Roux/Riou creusent l’écart : 11 milles d’avance sur Arkema. A noter la belle remontée de Réauté Chocolat à la troisième place. St Michel-Virbac continue de régner en maître sur la flotte Imoca mais gare au tandem Lagravière/Peron sur Des Voiles et Vous ! plus rapide ces dernières 24 heures…
Entre Lisbonne et le cap Finisterre
Les spis sont de sortie pour les Imoca et les Class40 dans une mer encore très inconfortable et un vent de nord-nord-est qui va devenir progressivement plus vigoureux. Famille Mary - Etamine du Lys le dernier Imoca, lancé en 1998, navigue avec les Class40 de tête et de toute dernière génération. Le tandem Sharp/Santurde sur Imery Clean Energy affiche ce soir 21 milles d’avance au compteur sur ses poursuivants…