L'actualité de la course

« Une arrivée de course, c’est ce que tu gardes en mémoire »

« Une arrivée de course, c’est ce que tu gardes en mémoire »

Quatrièmes de cette Transat Jacques Vabre, Gilles Lamiré et Thierry Duprey du Vorsent seront donc les derniers Multi50 à rentrer à Salvador de Bahia. Manifestement heureux d’avoir atterri en terres brésiliennes, Gilles et Thierry ont débarqué en pleine fête organisée par St Michel-Virbac et Arkema à la marina de Salvador de Bahia. Premières réactions à chaud.

Gilles Lamiré, skipper de La French Tech Rennes Saint-Malo (Multi50)

« Le bateau est nickel, jusqu’au Pot au noir, ça allait impeccable. On n’est pas passé au bon endroit, et du coup on était à la traîne derrière. On s’est dit,  si on veut battre Réauté, faut aller dans l’Ouest. Entre les fichiers et la réalité, y avait un gros écarts. Et en sortant on a eu du près dans un mer dégueulasse, c’était pénible. Surtout de voir Armel à 21 nœuds au taquet et nous avec le frein à main pour ne pas casser.

Le but, déjà, c’était d’arriver avec un bateau en bon état. La dernière Transat Jacques Vabre, ça m’a fait du mal au cœur d’arrêter si tôt et de casser le bateau. On a fait une belle course jusqu’au pot. Après, y a eu un passage à niveau. On a montré que le bateau était au contact avec les foilers les deux tiers de la course. C est ça qu’il faut retenir. Dans la brise et au reaching, c’était excellent. Et puis l’équipage de cancalais a bien marché !

Lalou et Erwan ont fait une course incroyable, vraiment une course de dingues, bravo. C’est Lalou qui a gagné ça aurait pu être Erwan, ça s’est jouée à peu, une drisse je crois. Armel aussi a faitune belle course. On a montré que c’était une classe homogène, avec des compétiteurs, l’avenir est très bon.

On trouve super d’arriver dans cette ambiance, une arrivée de course, c’est souvent ce que tu gardes en mémoire. D’arriver avec le premier Imoca, c’est quand même bien. Même s’il y a eu des écarts avec les copains devant, on voit qu’on n’est pas loin, notre performance n’est pas si en demi-teinte que ça. Le passage à niveau au Pot au noir nous coûte vraiment cher.

 

Thierry Duprey du Vorsent, co-skipper de La French Tech Rennes Saint-Malo (Multi50)

« Comme a bien résumé Gilles, on a fait un très bon début de parcours, je découvrais le bateau au large ; j’étais satisfait des performances du bateau, les vitesses étaient cohérentes. Notre option Ouest était le seul moyen de rester avec Réauté. Ces Multi50 sont des bateaux vivants et marins. Il y a du match, du jeu, dommage que ça se soit mal fini pour Drekan. Jusqu’à ce qu’ils chavirent et que Ciela casse, ils étaient dans le match eux aussi, ça promet de belles régates à l’avenir.

Ca faisait un moment que j’étais pas monté sur des bateaux plus petits, qu’est ce que ça mouille par contre ! J’aurais du prendre deux pantalons de ciré. J’avais une sèche mais sans capuche.  Ca aurait mérité un deuxième ciré !

 

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