L'actualité de la course
Les premiers mots de Servane Escoffier et Louis Burton (Bureau Vallée 2)
Louis Burtron, skipper de Bureau Vallée 2
« On est super contents d’arriver à Salvador de Bahia ! Au départ du Havre on était un peu stressés parce qu’on savait qu’on allait découvrir ce nouveau bateau. Et puis il y avait beaucoup de concurrence et beaucoup de pression parce que le bateau a gagné le Vendée Globe. En fait, on a pris un bon départ…On s’est rapidement aperçu qu’au près on marchait bien… On s’est régalé le long de la Manche, on avait l’impression d’être dans le rythme, on essayait des trucs, on avait les mêmes vitesses que les premiers.
On a joué pas mal dans les alizés, on était vraiment contents…C’est violent comme bateau, on essaye de ne pas se faire mal et ce n’est pas rien. Avant le Pot au noir, on est plutôt parti vers l’ouest, et ça a été catastrophique… Les autres à l’est son passé. Le pot au noir a été une épreuve de plus dans notre couple ! (rires).
Servane Escoffier, co-skipper de Bureau Vallée 2
Toute cette partie du Pot au noir fut compliquée et ça a été le passage à niveau de cette Transat Jacques Vabre. On a une super machine pour un cycle de quatre ans, c’était important pour moi de savoir ce qu’il en était. On monte en gamme, donc forcément on a été servis car c’est très physique. Tu ne te parles pas quasiment pas, tu es à 25 nouds et tu ne vois rien… Tu es dans le cockpit, tu te fais rincer, quand le bateau retombe tu as l’impression qu’il va se casser en deux. On se dit aujourd’hui que ça fait partie de la course, on s’est bien marré. C’était génial, il ne faut pas banaliser une transat ce n’est pas rien.