L'actualité de la course

La chevauchée fantastique

La chevauchée fantastique

16 duos caracolent encore dans l’océan Atlantique les étraves pointées vers le sud : 12 Class40 et 4 Imoca. Les prochains attendus sont Yoann Richomme et Pierre Lacaze sur Vivo A Beira aux alentours de 20h (heure française). Tous les concurrents naviguent aujourd’hui à une allure débridée, affichant de belles vitesses moyennes. Tous, sauf les Brésiliens du Class40 Mussolo Team Angola Cables englués dans le Pot au noir. A noter, le dernier 40 pieds positionné dans l’est de l’archipel du Cap Vert qui vient de descendre sous la barre des 2 000 milles de la ligne d’arrivée ! Pour Marc Dubos et Jacques-Arnaud Seyrig, les tongs et la capïrinha, ce sera pour le 1er décembre…

Rappel des dernières arrivées Imoca ce mardi 21 novembre (en heure française)

  • 7e : Bureau Vallée (Louis Burton et Servane Escoffier) à 5h37
  • 8e : Generali (Isabelle Joschke et Pierre Brasseur) à 14h08
  • 9e : La Fabrique (Alan Roura et Frédéric Denis) à 15h39

 

Estimations des prochaines arrivées

Ils ont un sourire rayonnant tous les navigateurs de retour à terre. Visiblement la descente le long des côtes brésiliennes fut un immense bonheur, de la pure glisse sous spi par 20-25 nœuds de vent sous le soleil et la chaleur. Des conditions idéales qui donnent envie de continuer, encore et encore. Sam Davies le disait hier soir à son arrivée : « Je suis triste que ce soit fini, j’ai encore envie de naviguer ». Alan Roura également, ivre de la griserie de ces dernières heures en mer, racontait : « On commençait à prendre le bateau en main à la fin, j’aurais aimé que ça dure 15 jours de plus ! ».

Pour ceux qui sont encore en mer, le cocktail a un goût de plaisir concentré. La Mie Câline – Artipôle et Newrest-Brioche Pasquier sont en pleine régate avec moins de 20 milles d’écart. « Il est passé devant hier et a conservé sa position toute la journée. Maintenant, les conditions sont plus portantes, on est repassé devant mais rien n’est joué. » racontait Arnaud Boissières à la vacation de la mi-journée.

Chez les Class40, si le podium se dessine, le pronostic dans l’ordre d’arrivée est moins aisé. « Que l’on soit en tête ou deuxième aujourd’hui, ça ne change pas grand-chose. On voit très bien V and B à côté. On est l’affut de la moindre risée, on essaye de tout préparer pour l’arrivée et rester devant. » confiait Aymeric Chappellier ce midi pas très bavard car complètement tourné sur la régate. Au grand large de Récife, les premiers 40 pieds entament un pilotage de 330 milles dans les alizés de sud-est puissants. Effets de côte, pêcheurs, fatigue accumulée seront autant de pièges à éviter.

 

 

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