L'actualité de la course

Les premiers mots de Yoann Richomme et Pierre Lacaze (Vivo A Beira) au ponton de Salvador de Bahia

Les premiers mots de Yoann Richomme et Pierre Lacaze (Vivo A Beira) au ponton de Salvador de Bahia

Quel accueil ! Au rythme de la Batucada, Yoann Richomme et Pierre Lacaze ont amarré leur Vivo A Beira au ponton de Salvador de Bahia dans une ambiance de fête brésilienne. Les deux skippers nous ont raconté leur course qu'ils ont parfaitement maîtrisé sur un ancien plan Lombard de 2004. Pour Pierre Lacaze, cette Transat Jacques Vabre est un véritable baptême du feu.

Yoann Richomme, skipper de Vivo A Beira

« On a vécu une bonne Transat Jacques Vabre, c’était une super aventure à deux. C’est l’aboutissement de 3 ans de travail. Terminer était notre premier objectif, termine bien c’était notre deuxième objectif, les deux sont réalisés donc on est super contents. »

Pierre Lacaze, co-skipper de Vivo A Beira

« Le parcours a été super varié, avec plein de choses différentes. Dans le Pot au noir, je pensais qu’on en sortirait jamais, qu’on manquerait d’eau, que ça allait être la catastrophe. Le gros coup de blues ! On s’est battu comme des lions, j’ai pris des cours intensifs de Figaro style avec Yoann. C’est un kiff énorme d’avoir fait cette Transat Jacques Vabre. »

Yoann

« On a essayé de soigner la navigation, on a soigné les trajectoires pour se mettre toujours dans les conditions où le bateau est le plus à l’aise, car on connait les lacunes du bateau. Nous n’avons pas suivi les autres, on a fait notre route. On aurait aimé se battre jusqu’au bout avec le duo à côté de nous (La Fabrique) à la sortie du Pot au noir. Ca ne nous a pas trop réussi. On a fait une belle navigation. Avec Pierre, on était complémentaire, sans se mettre la pression, on est là où on voulait être. »

Pierre

« Ce qui m’a le plus marqué, ce sont les messages d’encouragement qu’on recevait. Je ne pensais pas qu’on serait autant suivi. Il y avait des enfants, des professeurs qui écrivaient. Hors quart, il y avait un vrai travail de suivi. Quand nous étions dans la zone de convergence intertropicale, ça nous a bien aidé ces messages. C’est fou comme ça marche ! »

Yoann

« On a déjà oublié tous les mauvais moments dans ces navigations superbes le long du Brésil. Comme aujourd’hui, on était sous spi avec 15 nœuds de vent, c’était super. Mais on est quand même contents d’arriver. »

Pierre

« L’accueil formidable ce sont nos amis brésiliens des gens de la fondation Brazil Foundation. Pour nous, la Transat Jacques Vabre commence maintenant, ce ne sont que le début des festivités. » 

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