L'actualité de la course
Cent pour cent !
Imoca : 100% de réussite
Ils étaient 13 à couper la ligne de départ au Havre le 5 novembre. Voici les 13 Imoca amarrés au ponton à Salvador de Bahia. Jamais dans l’histoire, la course n’avait connu une édition sans abandon dans cette catégorie. C’est certes la conséquence d’une météo clémente avec un seul passage de front à 40 nœuds. Mais c’est aussi le signe de la maturité pour cette classe qui, année post-Vendée Globe oblige, voyait s’aligner une grande majorité de bateaux parfaitement éprouvés.
Dernier à couper la ligne cet après-midi, Famille Mary-Etamine du Lys aura vécu une belle Transat Jacques Vabre. Beaucoup de plaisir à naviguer sur ce vieil Imoca a filtré de l’équipage Romain Attanasio-Aurélien Ducroz, Ils emboitent le pas de La Mie Câline-Artipôle (Arnaud Boissières, Manuel Cousin) et Newrest-Brioche Pasquier (Fabrice Amédéo, Giancarlo Pedote) arrivés plus tôt ce matin.
Class40 : 100% d’inconnu
Ils se sont échangés la pole position plusieurs fois depuis le départ du Havre et voilà 72 heures qu’ils naviguent à vue. Fin de course indécise, fin de course éreintante, c’est ce que l’on comprenait du long message envoyé ce matin par l’équipage de V and B. Déjà deuxième en 2015, Maxime Sorel doit avoir une pression toute particulière de gravir la marche qui lui a manqué il y a deux ans.
Au pointage de midi, 0,05 mille séparaient les deux bateaux. 92,6 mètres très exactement, soit moins de 8 longueurs de Class40. Quelle folie ! Les paris sont ouverts entre les deux bateaux. Et même si, la nuit, la pression est plus forte au large où s’est positionné en embuscade Imerys Clean Energy, on voit mal comment Phil Sharp et Pablo Santurde pourraient venir s’inviter dans le match race à 28 milles devant eux.
Cette nuit à Salvador de Bahia, il y aura forcément un vainqueur et deux déçus. Mais quand la course au large se finit en régate au contact, ce sont de grandes pages de notre histoire qui s’écrivent. Les six skippers y auront contribué tout au long de ces 4350 milles de course au couteau. Et tous les concurrents des autres catégories s’accordent à dire sur les pontons de Salvador de Bahia que la Class40 sortira encore grandie de cette 13e Transat Jacques Vabre.