L'actualité de la course

Les premiers mots de Bertrand Delesne et Justine Mettraux (TeamWork40) au ponton :

Les premiers mots de Bertrand Delesne et Justine Mettraux (TeamWork40) au ponton :

Coincés sous un grain à l’entrée dela Baie de tous les saints, TeamWork40 a bagarré jusqu’à la ligne multipliant les changements de voile pour gagner mètre par mètre cette quatrième place en Class40. Bertrand et Justine livrent sobrement leurs impressions, plutôt contents du travail accompli.

Bertrand Delesne, skipper de TeamWork 40 (Class40)
« Fallait pas mollir, rien lâcher et être dessus. Je suis content de notre place parce qu’on a donné beaucoup. C’est pas le podium, mais pour y être, il fallait sortir avec 80 milles d’avance au Pot au noir avec notre bateau. On a fait un bon duo c’était chouette »

Justine Mettraux, co-skipper de TeamWork 40 (Class40)
« On est content d’avoir tenu notre position sur les Normands à la fin, ils ont un bateau plus rapide sur le papier. On a été quatrièmes toute la course, donc au final, on se dit que c’est la place qu’on mérite. »

Bertrand
« On avait vu sur les fichiers que dans le Pot au noir, ça allait tamponner très fort devant. Ca a été l’opportunité de revenir. Mais après, au contact avec ces bateaux, c’est difficile de tenir. Ils vont vite et ils naviguent très bien aussi. En Class40, on a plus trop droit à l’erreur… »

Justine
« Des erreurs, on en a fait quelques unes. On n’a pas eu de gros soucis techniques. On a cassé notre ris dans le spi medium, ça faisait un trou dans la config’ de voiles. On n’avait pas d’huile pour le moteur non plus alors ça compliquait les charges à la gîte… Mais rien de grave c’est tr !s positif.

On a sans doute perdu un peu de temps sur des manoeuvres, parfois sur de petits placements stratégiques, c’est aussi pour ça qu’on est content de notre place au final. On aurait peut-être plus se décaler parfois pour jouer un peu mieux et tenter »

Bertrand
«  Pas sûr.  Des fois tu te dis, je vais moins vite alors je vais faire mon option, c’est souvent l’erreur qu’on faisait avant en fait. C’est justement pas mal de suivre les meilleurs, ça te tire vers le haut »

Justine
« Le départ, c’ était un joli moment, comme la pointe de Bretagne. On est allé jouer dans les petits passages où j’étais encore jamais allé en Figaro. Là tu es en double donc tu peux aller loin entre les cailloux. La trace à l’approche du front était belle aussi, j’ai bien aimé ça…  Par contre l’arrivée, Bertrnad m’a dit que l’arrivée allait être pourrie, mais je pensais pas que ce serait à ce point ! »

Bertrand
« Non l’arrivée, c’est super, tu longes la côte du Brésil, t’as l’impression de refaire ta Mini.  Le front par contre c’était violent, c’est rentré d’un coup. Tu vires sans même dématosser, tu transfères tes ballasts et tu pars à 20 nœuds face à la mer. Je préfère pas imaginer comment c’était en multicoque.

 

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