L'actualité de la course

Les premiers mots d’Olivier Cardin et Cédric Château (Région Normandie Junior Senior by Evernex) à leur arrivée au ponton.

Les premiers mots d’Olivier Cardin et Cédric Château (Région Normandie Junior Senior by Evernex) à leur arrivée au ponton.

Bizuths de la Transat Jacques Vabre, Olivier et Cédric signent une très belle cinquième place à Salvador de Bahia. Un peu lents à se mettre dans le rythme au début, ils ont été toujours accrocheurs et ont pu bagarrer avec la tête de course jusqu’au Pot au noir. Récit d’une première…

Olivier Cardin, skipper de Région Normandie Junior Senior by Evernex (Class40)

« C’était une belle découverte, une transat assez complète, avec l’équateur, le bord de près pour finir un peu long. La vie à bord s’est installée doucement, c’était bien cool »

Cédric Château, co-skipper de Région Normandie Junior Senior by Evernex (Class40)

« On a eu de petites difficultés au début. On s’est remis en mode régate la deuxième semaine et on a vu qu’on pouvait être compétitifs. Alors on était pas très bien placés, trop à l’Est suite à notre première semaine mitigée mais ça a pas mal marché. Il nous manque un peu de pratique pour tenir la cadence des meilleurs, mais la prochaine on devrait y arriver.Le regroupement du Pot au noir a remis du piment sur la dernière ligne droite qui est un gros sprint tactique. C’était certainement plus marrant que pour Colombre XL assez isolé dans l’ouest. Nous on s’est tiré la bourre presqu’une semaine, c’ était bien »

Olivier :

« Et quand les suisses se battent pour la médaille en chocolat, ils lâchent pas le Toblerone, ils le gardent !!! »

Cédric :

« En fait sur la fin, on n’ a pas eu les conditions escomptées par la météo. On n’était pas au travers mais au près. Et à l’arrivée sur les côtes brésiliennes, on pensait pouvoir tirer partie de notre position décalée dans l’Ouest pour accélérer le long de la côte. Mais le vent s’est retrouvé 30° plus à droite et on s’est fait marcher dessus proprement. Le petit décalage ne s’est pas avéré payant »

Olivier :

« A bord, on s’est trouvé gentiment, on est rentré dans un petit rythme avec les bricoles de départ. La centrale NKE qui nous faisait des alertes « Homme à la mer » tout le temps. Il a fallu lui arracher les fils, c’est Cédric qui s’en est chargé ! Après une semaine la tête dans le bateau, on a pu sortir le nez dehors. Dans la galère, on s’est bien trouvé. La dernière semaine, ça a déroulé doucement, c’ était sympa de faire marcher le bateau, toute la semaine sur le même bord. On a organisé notre petit campement dehors, on a pu échanger plus tranquillement »

Cédric : 

« Ce n’était pas exactement ma première transat en course, j’avais traversé l’atlantique sur un 100 pieds, mais c’ était entre Les Canaries et les Antilles, une piste verte. Sans golfe de Gascogne, sans équateur,… A la fin, on mettait la clim’ dans les cabines !  Là, c’ était pas du tout le même délire. Je savais pas ce que je donnerais dans la mer dure, si je serais capable d’assumer mon rôle à bord. Je suis très content d’avoir découvert ça et suis prêt à repartir. Faut juste convaincre le boss ! »

Olivier :

« L’arrivée est très belle. Là, on n’est qu’au début de la magie avec cet accueil tonitruant. On a hâte de découvrir la ville et de discuter avec les autres bateaux pour faire le bilan de la régate, découvrir des zones d’ombre sur lesquelles on a encore des doutes. »

 

 

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