L'actualité de la course

Les premiers mots de Tom Laperche et Christophe Bachmann (Le Lion d’or) à leur arrivée au ponton :

Les premiers mots de Tom Laperche et Christophe Bachmann (Le Lion d’or) à leur arrivée au ponton :

Un peu plus de 36 heures après l’arrivée des premiers, voici donc Le Lion d’or (Tom Laperche, Christophe Bachmann), septième Class40 à s’amarrer au club nautique de Salvador de Bahia. Tous deux bizuths de cette Transat Jacques Vabre dont Tom est aussi le benjamin, les deux skippers ont tiré bon parti du Tizh 40 réceptionné peu de temps avant le départ. De la découverte et du sport, c’était une Route du Café très complète pour les deux malouins.

Christophe Bachmann, co-skipper de Lion d’or (Class40) :

 « On est saoulé de haute mer, dans le bon sens. Ca fait du bien de prendre de voir le large tous les jours. On a eu beaucoup de soleil tout le temps, jamais un ciel brumeux, des couchers de soleil incroyables, des levers de lune. On a eu beaucoup de plaisir avec Tom    on est allé vite, on fait de grands surfs, On a eu quelques soucis techniques, de drisse en particulier… Tom est arrivé à monter dans le mât dans un calme plat, je l’aurais pas fait »

 

Tom Laperche, skipper de Lion d’Or (Class 40)

« Tous les jours, j’ai appris et c’est exactement ce que je venais chercher, c’est génial. On est parti au contact, pas si loin du groupe de tête jusqu’à avoir des ennuis techniques. On arive36 heures après les premiers, on est plutôt super content. Faut remettre en jeu les paramètres de départ. Moi, c’était ma première course au large, j’avais jamais fait de class 40, j’avais jamais fait de météo en mer, jamais passé le Pot au noir, une première dans tous les domaines. Ramener un bateau qui était tout neuf, n’était pas gagné d’avance. On a commencé à naviguer début septembre. La structure est nickel, le bateau est bien né. Là, on est à Bahia, contents »

 

Christophe :

« A la sortie du Golfe, on s’est dit qu’on allait attaquer fort sous spi en se relayant toutes les deux heures à la barre. Malheureusement, on a fini par éclater notre spi medium. Après, on a recommencé ce mode pilotage intensif pour rattraper la tête de course, on aurait aimer le faire tout le temps. Tom est un super régleur, très pointilleux, faut juste parfois lui rappeler qu’on n’est pas dans la baie de La Trinité. Quand il est 4 heures du matin et que tu es à 2000 milles dans des grains monstrueux, faut réduire un peu… »

 

Tom :

« C’est sur que je comptais pas choquer beaucoup, donc c’ était bien des fois d’avoir le hola de Christophe, nous étions bien complémentaires. Je suis content d’avoir fait ça avec Christophe et je re-naviguerai volontiers avec lui. »

 

Christophe :

« Ma première expérience c’était Québec Saint Malo, et ça nous montrait qu’il faut y aller tout le temps, que tout peut arriver. On a des italiens devant : le Lion d’or aurait bien bouffé le lion de Venise, alors on s’est battu jusqu’au bout ! »

 

Tom :

« Je viens de recevoir un message de Dominique Conin (conseil météo) qui me dit « vous aviez 244 milles de retard quatre jours après le départ et on sait d’ou viennent les milles. A la sortie du Pot, on a toujours 244 milles de retard sur les premiers. Ca c’est chouette même s’ ils se sont peut-être arrêtés plus que nous. La bagarre devant faisait envie, ils ont du s’arracher. Ca montre aussi que la Class40 est homogène et que la bagarre est énorme, c’est ce qu’on vient chercher dans cette classe. »

 

Christophe :

« L’arrivée sur Bahia, c’est sur-réaliste. De loin on voit des pics blancs comme de la glace. Plus on se rapproche, plus c’est émouvant. Doit y avoir une vieille ville, c’est fantastique, on va aller visiter ça ! »

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