L'actualité de la course

Les premiers mots d'Olivier Roussey et Philippe Burger (Gras Savoye Berger Simon Obportus) à Salvador de Bahia

Les premiers mots d'Olivier Roussey et Philippe Burger (Gras Savoye Berger Simon Obportus) à Salvador de Bahia

Une amitié indestructible entre les deux compères qui se sont battus jusqu'au bout ! Olivier et Philippe, avec beaucoup d'humour et une émotion palbable, se sont livrés sur leur Transat Jacques Vabre. Des hauts et des bas mais toujours du plaisir. 

Olivier Roussey, skipper de Gras Savoye Berger Simon Obportus

« Cette arrivée ça nous rappelle il y a quatre ans, même si c’était encore plus bas, c’est toujours aussi sympa ! C’était un peu long quand même. Finalement, on a eu deux bords à tirer et puis tout schuss ! »

Philippe Burger, co-skipper de Gras Savoye Berger Simon Obportus

« On perdu un spi et une manivelle, on a explosé un winch, sinon le bateau arrive en bon état ! »

Olivier

« Je fais une déclaration à Philippe : l’un sans l’autre, on n’aurait jamais réussi. »

Philippe

« On est probablement le couple de la Class40 qui dure le plus longtemps, sauf peut-être Halvard Mabire et Miranda Merron !

L’arrivée pour moi c’est le plus beau, la plus forte image. Le départ, on n’est jamais bons, on a trop de stress. »

Olivier

« Moi je garde un souvenir incroyable dans la descente vers les Açore, on était à 17 nœuds avec tout dessus, c’était le jour ou VandB bat le record, ils sont givrés ! Il faudrait leur faire un encéphalogramme ! Ils nous ont mis 100 milles en 24 h. On a tenu une heure à cette vitesse-là. Ce fut une belle course à trois bateaux. Le passage à niveau s’est fait au Cap Vert. »

Philippe

« J’ai proposé à Catherine (Pourre) de s’arrêter à Recife, elle n’a pas voulu (rires). A la prochaine comme on dit ! Carthagène, j’aimerai bien parce que le Pot au noir, c’est terminé. On a eu un mur de flotte, un truc de dingue !
En Class40, il y a deux catégories, les Mach 40 et les autres ! On ne désespère pas de progresser et d’aller toujours plus vite, plus loin avec toujours autant de plaisir. J’aimerai dédier cette course à mon papa qui est décédé l’été dernier. C’est lui qui m’a donné le goût du bateau. J’y ai pensé sur cette transat. »

Olivier

« Un grand merci à tous ceux qui nous ont permis d’acquérir le bateau, c’est une histoire d’amitié… C’est aussi pour ça qu’on fait ça ! »

 

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