L'actualité de la course

Un p’tit tour par les IC (2)

Un p’tit tour par les IC (2)

A une heure du coup de canon, voici quelques rappels de règles de course d’actualité. Départ, positionnement, auto-plombage des arbres d’hélice, on vous dit tout, en compagnie de Sylvie Viant, directrice de course de cette 13ème Transat Jacques Vabre.

Départ : Tonique et technique

Pas de changement : le départ sera bien donné à 13h 35. La ligne mesure 1,6 milles, divisée en une partie multicoques et une autre monocoques. Les concurrents ont jusqu’à 10 minutes avant le coup de canon pour débarquer leurs préparateurs, familles ou journalistes. Vu les conditions de mer très hachée ce midi devant le Havre, les passages vers les zodiacs pourraient se révéler acrobatiques...

Le signal d’avertissement est envoyé à 13h 27 (8 minutes avant le départ)

Un concurrent qui mordrait la ligne et n’effectuerait pas sa pénalité (revenir franchir la ligne), se verrait sanctionné par une pénalité de 5 heures sur son temps de course….

Rappel de l’épisode précédent : La ligne de départ reste ouverte une heure. « Un concurrent qui rentre au port doit demander l’autorisation à la direction de course pour repartir explique Sylvie Viant. Dans ce cas là, on ne lui donne un nouveau top que lorsque les bateaux en course ont terminé leur parcours de dégagement afin qu’il ne puisse pas être avantagé par sa mésaventure »

 

  • Positionnement : Toutes les 5 minutes puis heure par heure

Pendant la phase de départ et dans un rayon de 50 milles de l’arrivée, les positions sont remises à jour toutes les 5 minutes. Les classements sont donnés à 4 h, 8 h, 11 h, 15 h, 19 h et 23 h UTC. Les bateaux peuvent les recevoir par mail s’ils en ont fait la demande avant le départ. A terre, la cartographie est réactualisée toutes les heures. « Evidemment, les concurrents peuvent se connecter à internet depuis le bord et voir ces évolutions entre deux classements » explique Sylvie Viant. « Mais, ça coûte cher ! »

 

  • Plombages : Sécurité, équité, pénalités

Une bonne dizaine de plombs sont installés sur des équipements stratégiques (ancre, radeau, réserves d’eau…) à des fins de sécurité et d’équité sportive. Les plombages sont effectués par les jaugeurs avant course. Seul l’arbre hélice est plombé par les concurrents entre la sortie du port et la procédure de départ. Ils ont jusqu’à 20 heures ce soir pour envoyer  une photo de leur montage à la direction de course. « En cas d’arrêt du bateau, il doit faire la demande de déplombage à la Direction de course. Nous ne lui donnons cette autorisation que si elle n’accélère pas sa trajectoire. Exemple, un bateau en avarie qui voudrait relâcher à Madère ne pourra pas utiliser son moteur alors qu’il est encore au Nord de l’île. Ce n’est que devant le port que nous l’autorisons. Ensuite, nous envoyons un code au concurrent pour le nouveau plombage qu’il doit photographier avant de repartir »

Les ruptures de plomb sont malheureusement fréquentes en course au large. C’est pourquoi ces infractions à la règle, même si elles sont accidentelles et que le skipper démontre sa bonne foi sont assorties de pénalités tarifées. Elles vont de 2 heures à 24 heures ajoutés au temps de course 

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