L'actualité de la course

Paroles de marins : Charal (Imoca)

Paroles de marins : Charal (Imoca)

Christopher Pratt, co-skipper Charal (Imoca)
« On est passé de bateaux allant de 15 à 20 nœuds, à des bolides capables de filer à 30 nœuds stables ! Imagine la différence au niveau de la vie à bord. C’est inconfortable à toutes les allures, surtout au portant, et peut-être moins inconfortable au près. C’est cela qui est fou ! Avant on disait que le près c’était la purge, maintenant c’est le contraire… Nous avons beaucoup navigué avec Jérémie, on peut dire que nous avons rempli nos objectifs en terme de préparation. Mais nous allons encore apprendre sur la Transat Jacques Vabre qui est une longue course super intéressante en termes de stratégie météo. »

Jérémie Beyou, skipper de Charal (Imoca)
« C’est sûr qu’en double, c’est deux fois plus facile qu’en solitaire en ce qui concerne les manœuvres, notamment les changements de voiles d’avant. Les foils demandent aussi de l’énergie : c’est 200 kg à manipuler ! Le bateau est puissant et physique, et nécessite beaucoup de finesse dans les réglages. Un mauvais réglage ne te fait plus perdre des dixièmes de nœuds mais des nœuds… C’est la grosse différence avec la génération de 2015. Finalement, c’est comme si on naviguait en multicoque car avec ces vitesses supérieures, le vent apparent est supérieur. On ne se prépare pas plus sportivement à terre qu'avant, mais ce qui est sûr c'est qu'après une journée de navigation sur Charal, tu es courbaturé même sans avoir manœuvré comme un fou. La vie à bord est bien plus inconfortable ! » 

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