L'actualité de la course

Les premiers mots de Romain Attanasio et Sébastien Marsset (Pure)

Les premiers mots de Romain Attanasio et Sébastien Marsset (Pure)

Romain : C’était une belle transat , on est content d’arriver et ça s’est pas mal passé dès le début. Trois heures avant de partir, on ne savait pas si on allait contourner une dépression dans 30 nœuds de vent ou filer vers le soleil. Seb a très bien bossé et d !s le départ de la course, il a passé des  heures à l’ordinateur ce qui n’est pas simple pour analyser tout ça. Et dès la pointe de la Bretagne, on avait toutes les données et on a pu prendre notre décision. On n’a pas cassé grand chose donc on est content. On a failli faire une boulette avec un spi et ça nous a coûté juste un chandelier. On a beaucoup barré, parce que j’ai installé un pilote sensé être génial et qui coûte la peau des fesses et en fait, il ne marche pas.

Sébastien : J’ai très bien vécu cette course. Romain est quelqu’un de très sympa et je le remercie m’avoir fait confiance. Il m’a laissé les clefs de sonateau à des moments donnés et ça c’est des moments sympa.

Romain : Avec Seb, on ne se connaissait pas avant de partir. J’avais appelé Franck Cammas qui avait navigué avec lui et il m’avait dit qu’il était super. C’est une belle rencontre, il travaille super bien à bord, tout est toujours bien fait, c’est un vrai bonheur. On repart ensemble quand tu veux Seb !

Romain : Le choix principal, c’était le Sud ou l’Ouest. Après, il n’yavait pas trop d’option. Comme on était très dans l’Est, on se remémorait ce que nous dit toujours Jean Yves Bernot : décalez vous autant que possible dans l’ouest. Donc, on a essayé ça par petites touches. Ensuite, il y a eu le Pot-au-noir et là encore Seb a bien bossé, il a préparé toutes les cartes, le image sat’ et on a essayé de choisir une route pas mal. Pour nous, il n’a pas été trop difficile, on ne s’est jamais arrêté. C’est la première fois que ça m’arrive. Ensuite à la fin, les gras derrière étaient loin et ceux de devant aussi.  On a essayé de passer à terre mais nos concurrents sont malins.

Sébastien : On savait qu’il y avait des bateaux avec lesquels on jouait et d’autres non. Donc on connaissait nos concurrents directs. Les autres bateaux, on regarde parce que ça nous donne des informations stratégiques. L’exemple évidemment, c’est Charal dans le Pot-au-noir. Il y a eu beaucoup de rythme pendant toute la course.

Romain : Notre seule galère technique, c’est un souci de hooK. On ne peut pas hooker la grand voile au portant. Donc à chaque fois qu’on prenait un ris, il fallait se mettre face au vent, donc rouler le grand gennaker. A part ça, les gars avaient très bien travaillé. On a un projet modeste avec une petite équipe et c’est super d’arriver comme ça au Brésil.

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