L'actualité de la course
Les premiers mots de Maxime Sorel et Guillaume Le Brec (VandB Mayenne)
Maxime : C’est sûr que notre arrêt a été dur à encaisser. Changer un tirant d’outrigger, n’est pas une opération simple. Ça nous coûte 13 ou 14 heures et pendant que l’équipe travaille, on se retrouve en ciré sans savoir s’il faut aller se reposer, aider les gars. Finalement, on se rend compte que c’est possible et puis on repart. Mais on repart d’une autre manière.
Guillaume : Les systèmes météo ne sont plus exactement les mêmes. Il a fallu un peu réajuster tout ça. Mais on est reparti dans le même état d’esprit que la veille, c’est à dire bien faire. On a été chercher un ou deux fronts dans l’ouest et on n’a commencé à regarder le classement qu’après l’anticyclone. On a commencé à se projeter dans la course et la stratégie à ce moment là, quand on a commencé à croiser quelques bateaux.
Maxime : Humainement, c’est très riche. Il y a des hautes et des bas. Et plus ça va plus on trouve nos marques, on C’est l’aboutissement d’une année qui est ô combien riche. On est jeune en IMOCA, on a un gros challenge en IMOCA et on a fait une course qui me va bien. La fin était quand même un peu tendue. J’ai eu le même coup de stress qu’il y a deux ans avec Prysmian à 5 milles de nous. Pour ne rien vous cacher, on a fait une petite sieste et quand on s’est réveillé, ils étaient revenus à moins de 5 milles et on a compris qu’il fallait remettre du charbon jusqu’à la fin.
Guillaume : On a vécu un truc de dingues. On savait qu’on allait pas jouer la gagne, mais qu’on pouvait récupérer pas mal de places. On est ravi d’avoir pu mettre à l’honneur les partenaires, c’est l’issue d’une belle histoire.