Les premiers mots de Jörg Riechers et Cédric Château (Linkt)

Cédric : C’est incroyable tous ces jours et ces nuits qui se succèdent. Tu ne vois personne pendant 18 jours, il y a d’abord les lueurs de la côte dans la nuit et la grande ville maintenant avec du monde au ponton !

On ne sait plus trop si on est le matin et le soir. On plein de jours et de nuits dans la même journée sur une transat.

Jörg : Oui, 3 heures sur le pont, 3 heures dedans. Ça passe vite et on rentre dans un autre univers. On a fit ça tout le temps, excepté dans la Manche, au moment du Pot-au-noir et cette dernière nuit où le vent était faible et où la veille était nécessaire avec tous les bateaux de pêche.

Notre but dans cette course, c’était de montrer que Cape Racing Boats est un chantier capable de faire de bons bateaux solides, et ça c’est fait. Le bateau est moins performant que certains et donc le chantier est très motivé pour lancer prochainement un nouveau modèle dessiné par Etienne Bertrand, mon architecte de cœur que j’ai connu en Mini. C’est plus intéressant de faire un bateau neuf que de faire évoluer celui-là.

Cédric : La course a été accrochée tout le temps. Sortis du Pot-au-noir, nous étions à côté de Crosscall et Banque du Léman et on savait qu’on ne tiendrait pas la cadence. Mais on pensait pas perdre autant sur Banque du Léman qui va vraiment très vite. Notre bateau est polyvalent mais pas vraiment typé pour un parcours comme la Route du Café. Il a bien tenu le coup et ce n’était pas évident car la mer était souvent dure. On aurait pu attaquer un peu plus à un moment mais on arrive avec toutes nos voiles et sans avoir rien cassé.

Jorg : Dans la Manche, on a levé un peu le pied mais quand on voit ce qui s’est passé en Manche, on se dit qu’on a bien fait et je naviguerai pareil demain. Peut-être qu’au Cap Vert, on aurait pu être agressif. Ceci dit, ça n’aurait rien changé au résultat final puisque les bateaux de devant étaient nettement plus rapide

Cédric : La cohabitation était super, Sans accroc, on est plutôt complémentaires et lorsqu’on est tombé en panne de communication, le Ministe s’est révélé avec juste le GPS pour continuer en mode course !

Jorg :  Les manœuvres étaient fluides et il faut qu’on fasse une autre Jacques Vabre ensemble. Mais sur un scow. j’arrête les bateaux triangulaires.