L'actualité de la course
Les premiers mots d’Ari Huusela et Michael Ferguson (Ariel2)
Ari Huusela: C’est juste incroyable d’être ici , à Salvador de Bahia
Michael : Si tu m’avais dit ça il y a deux semaines j’en aurais rigolé, mais nous sommes bel et bien là. L’état de notre grand-voile, il faut le voir pour le croire. A l’instant où nous venons de l’affaler, on avait peine à réaliser. Le plus dur finalement a été de naviguer dans les petits airs, parce que le vent passe vraiment à travers. Dans le Pot-au-noir, nous avons tenu 4myPlanet et Pip Hare Ocean Racing tant que le vent était établi. Mais quand ça a molli, nous avons été obligé de les laisser faire leur course seules.
Ari : Il nous restait Un monde sans SIDA pour régater, c’était sympa. Nous avons eu jusqu’à 35 milles d’avance sur eux mais dans les vents faibles à la fin, c’est retombé à un tout petit écart de 3 milles.
Michael : On a fait un bon duel d’empannages. Beaucoup de choses nous ont gardé en alerte pendant cette course, parce qu’en fait, après la catastrophe de la grand-voile au deuxième jour, nous nous sommes retrouvés en mode convoyage.
Ari: J’ai pensé à mon ami Tapio (Lehtinen) qui a couru le Golden Globe Race avec trois épaisseurs de bernacles sous la coque. Il a mis 332 jours. Je me disais que même si on devait en mettre 50, on en viendrait au bout.