Les premiers mots de Yves et Renaud Courbon (A chacun son Everest)

C’est génial de partir avec son frère parce qu’on sait où on va mais qu’est ce que c’est long, parce qu’on s’est déjà tout raconté ! Toutes les blagues je les connais !!

C’est vraiment une aventure extraordinaire. A refaire. On a un troisième frère qui est là et on s’est dit que dans deux ans, ce serait son tour. C’est un truc à vivre.

C’est pas une montagne ? Non, mais y a quand même des cols : Le Pot-au-noir, au premier grain on s’est fait coucher sous génois dans 30 nœuds. Au début, les trois premiers jours au près à tout le temps chercher le réglage, c’était un peu long aussi.

Mais on s’est vraiment régalé. C’était notre première transat. Trois semaines, c’est long quand même mais finalement les jours s‘enchaînent assez facilement. On s’inscrit ans un rythme. A mi-course on était bien dans le sujet, il n 'y a que la nourriture qu'on a trouvé monotone.

Il y a des moments de navigation extraordinaires. Dans la nuit avec les étoiles, en tee-shirt, et en short avec des conditions de navigation superbe, des poissons volants qui se fracassent sur le bateau.

A l’équateur, je vais apprendre ça à mes enfants en rentrant, on a la lune et le soleil en même temps. La lune n’est pas couchée du tout que le soleil se lève franchement. La mer nature est des deux côtés, avec beaucoup de force.

Salvador de Bahia, c’est impressionnant. On a eu le temps de la regarder car on a fait une arrivée pitoyable dans la pétole, l’arrivée la plus lente de l’histoire ! On savait que c’était grand mais je ne m’attendais pas à quelques chose d’aussi construit.

On a retrouvé l’esprit de famille dans cette Transat. Je connais Francis Le Goff depuis des années, Cédric Château également et plein de copains. Et je recevais même les résultats de mon fils Tual qui fait un championnat d’Optimist. Le voir venir à notre rencontre tout à l’heure avec  son coach, c’était extraordinaire.