L'actualité de la course

Message du bord Eärendil

Message du bord Eärendil

Bonsoir, tout va bien à bord

Nous avons passé l'équateur en début d'après-midi aujourd'hui, une première pour Benoit qui a fait les selfies d'usage et on va se faire un petit coup de champagne pour l'apéro ce soir pour fêter cela. La nuit dernière et la journée ont été assez proches de celle d'hier: on va tout droit vers Salvador de Bahia au reaching, vent de travers, évidemment juste assez serré et fort en vent pour ne pas pouvoir mettre le gennak. Donc la vie est assez confortable sauf lorsque la mer s'y met, ce qui est le cas maintenant où elle est assez creuse et nous cueille par le travers avec quelques bonnes claques. Ca tape parfois assez dur. Mais fini les gros grains. Le vent varie de plus ou moins 20 degrés et de de 12 à15 nœuds en général. On se traine un peu à mon gout : pas assez de vent, pas assez d'angle. Bon jamais contents. Faut dire qu'on était content ce matin car on allait plus vite la nuit dernière, que nos petits camarades, mais ils ont plus de vent que nous aujourd'hui et cela ne nous réjouit pas. On se bagarre pour rattraper les quelques heures qui nous manquent pour passer devant. Cela devient de plus en plus chaud à mesure que nous nous rapprochons du but. Salvador est encore à 800 milles pour nous. Cela laisse un peu de temps mais il ne faut pas trainer. ETA dans 4 jours. Ça commence à sentir l'écurie. A part cela, on surveille notre safran. S'agirait qu'il ne nous lâche pas et on a notre petit lot de misère. Pour nous c'est l'ordi en ce moment : coupures inopinées, beaucoup de lags dans l'utilisation des fonctions : utiliser le clavier et la souris deviennent très énervants, les déplacements sont hachés ou les lettres ne s'inscrivent pas. Il faudra faire une petite révision dès qu'on sera à terre. Tout cela pour dire que nos journées sont faites de petits riens comme admirer le vol des goélands ? qui viennent tourner autour du bateau et chasser les poissons volants. En parlant d'eux, on en a récupéré une bonne dizaine cette nuit atterrissant dans le cockpit sans crier gare, souvent pour leur plus grand malheur. Ils sont énormes ici comparés à leurs congénères plus au nord, la taille d'un hareng quasiment.

La suite à demain.

Catherine et benoit

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