L'actualité de la course

Les premiers mots de Damien Seguin et Yoann Richomme (Groupe Apicil)

Les premiers mots de Damien Seguin et Yoann Richomme (Groupe Apicil)

Yoann : Elle a bon goût cette caïpirinha. On s’est bien amusé, on a passé un bon moment. Elle conservera un petit goût amer sur le plan sportif mais on a bien vu l’écart considérable entre les foilers et les bateaux à dérives. Donc si c’était pour gagner une ou deux places, ça n’aurait pas changé grand chose à l’addition. On a bien navigué, surtout au début, moins dans le Pot-au-noir qui restera notre petite déception. J’étais content de retrouver Damien et de pousser le bateau à fond avec lui. De bons moments donc et quelques longueurs à la fin car avec toutes les places qu’on s’est fait prendre, c’était un peu long...

Damien : Avant le Pot au noir, on était à fond tout le temps, on a bien navigué et beaucoup tenté, il n’y a pas grand chose à regretter sur cette première partie. Le Pot-au-noir ne s’est pas bien passé et derrière, la course n'avait pas la même saveur. J’ai continué à apprendre sur ce magnifique  Groupe Apicil. Ce sont des formidables bateaux ces IMOCA et pouvoir tirer à 100% sur le bateau est déjà un bel objectif dans notre match de bateaux à dérives

Yoann : On a vu ce qu’Armel et Clarisse ont fait avec un bateau à dérives. C'est un sans faute, leur trace est parfaite. Nous, on trouve plus de petites erreurs sur notre route mais ils ont été un très bel exemple à suivre. On a appris plein de choses. Cette nuit, on a trouvé encore de nouvelles combinaisons de voiles, des façons de simplifier les choses, c’est aussi ce qu’on cherchait dans la perspective du Vendée Globe de Damien.

Damien m’a impressionné. On est passé d’un Class40 de 12 mètres à un IMOCA de 18. C’est quand même pas évident. Il a commencé l’année dernière en IMOCA Il commence à très bien savoir l’utiliser, à gérer son effort. Il sera capable de faire quelque chose de beau car le Vendée Globe, est une course longue, il faut pouvoir compter sur beaucoup de fiabilité, Damien est très technique et sera capable de bien gérer sa préparation et sa course de ce point de vue

Damien : Yoann aussi a beaucoup changé. C’est un plaisir de naviguer avec lui. Il a beaucoup progressé depuis 2013. On a fait toute la saison ensemble. On savait que le duo serait complémentaire. Je suis très humble par rapport à mon handicap. J’ai fait toute ma carrière en paralympique et lorsque j’ai commencé la course au large, je n’avais pas beaucoup de prétention. J’y suis allé petit à petit, j’ai appris sur ces gros bateaux et avec Yoann, c’est aussi la preuve que je sais m’entourer des bonnes personnes. Je fais les choses à mon rythme, à ma façon et j’ai l’impression qu’aujourd’hui, ça paye.

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