Les premiers mots de Catherine Pourre et Pietro Luciani (Eärendil)

Catherine : Un top ten quand même, c’est pas mal même si on a trouvé le temps un peu long sur la fin dans ce long bord après le Pot-au-noir. Même si on en a bénéficié. C’est top d’être revenu et c’était pas gagné.

Pietro : Catherine disait au Pot au noir, le top ten n’est pas très loin. Je lui disais tu es folle ! Cette histoire de safran c’est décevant. Quand j’ai pris la barre pour la première fois pour prendre un peu de plaisir, c’est là que j’ai découvert que c’était cassé. On venait d’ouvrir l’angle, sous gennaker, à 15 nœuds, mais le pilote ne nous avait pas prévenu.

Catherine : On était quasiment en train de rentrer vers la France et on a reçu un SMS d’un gars qui nous dit, j’arrive demain. Nos proches s’étaient organisé pour nous envoyer la pièce cassée ce qui n’était pas simple car on est tombé en plein week end férié à Madère. Mais dès que l’équipe est arrivée, en quatre heures, on était repartis.

Dans l’ensemble, notre binôme a très bien fonctionné. On se connaît depuis un certain temps quand même avec Pietro. Si ça nemarchait pas entre nous, ça se saurait.

Pietro : Oui et puis quand tu coupes la course au milieu, c’est plus facile de tenir 20 jours (rires) Ça a quand même été difficile de retrouver la motivation.  Mais finir dans le top ten, c’est bien.

Catherine : Et ça nous fait les points qui vont bien pour garder la tête au championnat des Class40. C’était aussi ce qui nous motivé pour repartir.