L'actualité de la course

Les premiers mots de Pierre-Louis Attwell et Calliste Antoine

Les premiers mots de Pierre-Louis Attwell et Calliste Antoine

Calliste :  Ça fait du bien d’arriver… On avait prévu 20 jours de nourriture, on a mis 20 jours ! Quelle aventure…

Pierre Louis : Nous les spis, c’est simple. Première nuit, premier petit spi. Et le deuxième, il a explosé avant le Cap Vert. Ca nous a bien handicapé. On a fait pas mal de couture, du collage, et au final on l’impression d’avoir vécu une incroyable aventure. Sur la fin, il a fallu se bagarrer au portant avec les autres sous gennaker, on a bien tenu mais Eärendil nous a logiquement passé.

Pierre-Louis : Physiquement et mentalement, c‘est vachement dur mais on y est arrivé. Entre nous, c’était super, même quand ça a été difficile. On a eu pas mal de galères d’énergie. Le jour du départ du Havre, le ponton a disjoncté, alors qu’on était branché au quai. Au moment de démarrer le moteur, plus rien. On a cassé le système de refroidissement du moteur aussi avec tout le liquide en fond de cale. On l’a filtré avec des sachets de thé, tout ça de nuit dans 30 nœuds.  Calliste s’est pris l’écoute de spi qui lui a fouetté le visage. Il était en sang, on a eu peur sur ce coup-là.

C’était notre premier passage de l’équateur. Le Pot-au-noir, on s’est dit que ça allait glisser tranquillement et on s’est fait cueillir au début par un premier grain  bien méchant à la tombée du jour. Evidemment, c’est le moment qu’a choisi l’électronique pour se mettre en rideau.

 

Calliste : On a passé notre temps à réparer pas mal de soucis, les spis, le moteur, l’électronique. Il yavit la course mais aussi l’aventure tout en restant performant, o est vraiment content de cette Route du Café.

 

 

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