Catherine Pourre et Benoit Hochart Eärendil (Class40) reçu à 20h05

Bonjour,

Tout va bien à bord.
On s'est lancé à l'assaut de nos petits camarades avec Obportus et Gustave Roussy dans le viseur.
Mais avant tout nous cherchons la bonne trajectoire vers le Sud.

Nous avons empanné en deux fois pour choisir notre route : la 1ère fois, on se rapprochait trop d'une zone moins ventée en bordure de l'anticyclone des Açores, vraiment énorme en ce moment prenant ses aises en s'étalant sur tout l'Atlantique nord. Il est vraiment majestueux, mais gare à ne pas être trop près. On s'est donc fait un petit bord sud et on a retouché 20 nœuds très vite, puis retour vers l'ouest pour se positionner au mieux pour les Canaries et au-delà le bazar au Cap Vert. Le vent est toujours très instable : on se prend des claques à 25 nœuds alors que l'instant d'avant on avait gentiment 17 nœuds. On a vu Enel Green Power s'arrêter.

J'espère que ce n'est pas grave pour ce joli bateau au palmarès ancien mais long comme le bras quand Giovanni le skippait. C'est agréable de voir, ce plan Verdier à nouveau sur les courses.
Andrea et son co-équipier ont fait une super course jusqu'à présent. Maintenant cap au sud et vers les vents forts, si il en reste un petit peu pour nous qui arrivons là-dedans un peu trop tard.
A part cela, rien de bien spécial à bord sinon qu'il a fallu réparer le jetboy. C'est quand même bien utile vu qu'on carbure aux lyophal et au café en poudre. Le bateau est très sympa à ses allures que nous avons depuis le Cap Finistère. On reste prudent pour le matériel et pour nous bien sûr.

On a vu nos premiers poissons volants.
Mais pour la chaleur c'est encore frisquet.
A demain pour de nouvelles aventures.

Catherine et Benoit