L'actualité de la course

Cap pour Elle, pari réussi

Cap pour Elle, pari réussi

Ce vendredi 3 décembre, à 7 heures 15 minutes et 53 secondes en Martinique (12 heures 15 minutes et 53 secondes, heure métropolitaine), Saint James - Biscuiterie de l'Abbaye a franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre en 38ème position de la catégorie Class40. Le duo Julia Courtois - Jeanne Courtois aura mis 25 jours 22 heures 48 minutes et 53 secondes pour parcourir les 4 580 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 7.35 nœuds, mais il a réellement parcouru 5 145.25 milles à 8.26 nœuds.

 

Les premiers mots de Julia Courtois et Jeanne Courtois (Saint James - Biscuiterie de l'Abbaye)

Julia Courtois
"Nous étions plutôt satisfaites de la manière dont nous avons navigué au début de la course, même si nous avons subi quelques aléas météorologiques et quelques passages à niveau qui nous ont donné un retard assez important sur la tête de course. Pour autant, nous étions assez contentes, nous avons fait une grosse erreur, c’est que nous avons perdu un spi. C’était entièrement de notre faute, nous avions un spi tout neuf qui a explosé, une demi-heure plus tard, dans la même nuit, nous étions en panne de télécommunications et nous avons perdu deux spinnakers. Les dix jours suivants, toutes les nuits ont été consacrées à réparer ces voiles, c’était fatiguant et assez éprouvant. En même temps que cela, nous avons eu une fuite de gazole, nous arrivons à sec ! Nous allumions notre ordinateur qu’une seule fois par jour et n’avons pas allumé le pilote pendant ces quatre derniers jours, donc nous sommes un petit peu cramées. Nous nous sommes accrochées, nous avons beaucoup appris. À bord c’était super, même si c'était dur à certains moments, ça ne m'était jamais arrivé d’être autant repoussée dans mes retranchements, ce n’était pas que des émotions négatives, nous avons reçu beaucoup d’encouragements et le projet était super suivi.”

Jeanne Courtois
"Nous ne nous attendions pas à ces conditions. J’ai trouvé ça assez dur et nous sommes ravies d’être ici en Martinique parce que ça n’a pas été que de la simplicité pendant ces 25 jours. Forcément, cette transat donne des idées pour la suite, nous avons envie de capitaliser sur les erreurs que nous avons fait pour faire quelque chose de génial. Le souvenir que je pourrais garder serait les deux nuits où nous étions sous gennaker. Ça avançait pas mal, nous étions sous les étoiles, il y avait des poissons volants partout. C’est un moment qui restera gravé. Après, je pense que le meilleur souvenir, c’est que nous avons toujours su rester soudées avec Julia pendant les difficultés.”

 

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