L'actualité de la course

Yann Eliès, co-skipper Apivia (Imoca)

Yann Eliès, co-skipper Apivia (Imoca)

Ca va ! Comme un matin de départ, ce fut une nuit agitée, fractionnée, entrecoupée de moments où tu te poses des questions, ce qu’il faut faire, est-ce qu’on a pensé à tout… J’ai eu une petite séquence émotion avec la petite qui a un peu de mal avec les départs. Maintenant, on approche du « Go », on va se retrouver tous les deux avec Charlie, on va se regarder dans le blanc des yeux ! Ce sont des moments qu’on attend depuis longtemps. On n’a pas eu le temps de regarder la météo depuis qu’on s’est levé, ce sera notre programme ce matin, météo et sieste et encore une analyse météo avant le départ. Charlie a regardé un petit peu, il me dit que ça s’affine quand même. Je ne peux pas vous dire quel est notre choix (rire !), mais en fait ce qui est déterminant au-delà du est-ouest, c’est la zone de haute pression qui barre la route. Ce sera le juge de paix. Est-ce que ça va démarrer par l’est, est-ce qu’on n’aura pas trop investi et fait trop de milles dans l’ouest ? Les routages ok, mais dans la vraie vie, comment cela va se passer ? On n’aura pas la réponse aujourd’hui. On aura peut-être un scénario avec des bateaux à dérives qui vont partir dans l’est et qui seront premiers au classement très longtemps. Si les foilers vont trop dans l'ouest, vont-ils réussir à nous dépasser ? On n’est pas à l’abri d’avoir des bateaux à dérives premiers à l’équateur et de grosses surprises à l’arrivée. Ca va être passionnant.  Et finalement, un scénario comme celui-la serait un bon baroud d’honneur pour ces bateaux à dérives avant le tour du monde en solitaire…

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