L'actualité de la course
Clarisse Crémer-Banque Populaire (IMOCA)
Ça va, on vient de faire un empannage, il ya pas mal de vent on est sous grand gennaker le long des Canaries, c’est assez sportif. Comment se passe l’ empannage ? Et bien, on commence à matosser dedans, puis les voiles à l’extérieur. On fait attention à ne pas abimer le bateau mais en double ce n’est la manoeuvre la plus stressant. Mis bout à bout, ça prend une petite demi-heure, le temps de tout ranger à la fin. La mer n’est pas géniale, mais la houle est quand même longue. Ce matin, il yavait des claques à 30 noeuds, mais là, on ‘a plus que 20/21. Le vent de nord est a pris de la droite ce qu inous a permis d’empanner. On va continuer comme ça toute la journée.On apprend à se découvrir avec Armel. C’est plutôt lui qui regarde les routages en premier. Ensuite, je regarde et on en discute. C’est cool car il sait comment procéder. je le vois faire et je m’inspire. Il y en a toujours un dehors pour suveiller le bateau. Les jours passent assez vite comme ça. Dan journée, on prend toujours un moment pour décortiquer ce qui se passe dans les prochaines heures; On place des waypoints pour savoir
Quand la météo est plus cool, c’est plus propice pour passer plus de temps ensemble. Mais là, j’ai hâte d’aller à la bannette c’est mon tour et Armel barre en ce moment car c’est assez technique au portant.