L'actualité de la course

Christopher Pratt - Charal (IMOCA)

Christopher Pratt - Charal (IMOCA)

Ça va bien, on arrive à se reposer, les conditions sont meilleures. Au-dessus de 15 nœuds, les foils sifflent en permanence donc on s’échange un casque anti bruit pour faire le vide surtout quand le bateau va vite. Là, on est à 18/20 nœuds de moyenne, c’est rapide sans plus, on a 20 nœuds de vent, on descend vers les îles du Cap Vert tranquillement. On ne sait pas encore par où on va passer, on profite des conditions calmes de la nuit pour se reposer, étudier la stratégie du passage du Cap Vert. Il fait noir, jamais vu autant de noir depuis que je fais de la course au large. Il y a eu un tout petit peu de lune en début de nuit mais là, c’est vraiment tout noir ! On a toujours le ciré, c’est humide, mais le jour, nous sommes en short et blouson étanche, il ferait même plutôt trop chaud pendant les manœuvres ! On n’a jamais vraiment eu froid sur cette transat. On barre pas mal mais quand il n’y a pas de repère comme en ce moment, on laisse le pilote. Les foils sont dehors mais ce ne sont pas des allures favorables pour ces bateaux. On a hâte que les angles se resserrent pour que le potentiel de Charal puisse s’exprimer complètement ! Le Pot-au-noir n’est pas top en ce moment, on n’aimerait pas y être mais ça devrait s’arranger, on croise les doigts. On prend les choses les unes après les autres... C’est tout de même plus simple car il y a moins d’empannage. Là, je vais rallumer mon téléphone pour écouter des podcasts, notamment un sur les femmes puissantes avec une interview d’Amélie Mauresmo !

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