L'actualité de la course

Yoann Richomme, co-skipper de Groupe APICIL (IMOCA)

Yoann Richomme, co-skipper de Groupe APICIL (IMOCA)

Tout va bien, on ne peut pas se plaindre. Le bateau glisse sous spi. On est arrivé sous le Cap vert, le but c’est de tenir le rythme avec tous ses bateaux plus rapides que nous, et ce n’est pas simple. Mais tout va bien pour nous !

Du côté du vent, ce n’est pas très stable. On n’arrête pas de changer les réglages, de faire des manœuvres. Là, on est un peu coincé, parce qu’on essaye de ne pas changer trop de voiles. Et on va passer sur des voiles plus petites pour aller jusqu’au Pot-au-noir.

Forcement les foilers sont beaucoup plus rapides, on essaye de s’accrocher mais on n’a pas forcement de quoi le faire.

De ce qu’on a cru comprendre, il va y avoir un peu une excroissance du Pot-au-noir avant d’y arriver et donc il y a un petit coup d’ouest à prendre. C’est pour ça qu’on se décale. Ça n’a pas l’air très simple, ce n’est pas simple de se dire il faut viser tel ou tel endroit. Il va y avoir pas mal de stratégie dans les jours à venir pour trouver une entrée adéquate.

On s’amuse bien, on tire pas mal sur la machine. Et on avait notre bateau de référence avec nous, Corum, on arrive à se jauger un peu en termes de performance ; on est là où on espérait être. On est plutôt satisfait de nous, il y a 3 ou 4 avions de chasse qui arrivent derrière et ça va être difficile de les contenir jusqu’au Brésil. On va continuer de se battre au cas où il y aurait encore quelques places à grapiller ! 

Partager