L'actualité de la course
Nicolas Lunven, PRB (IMOCA)
Ca va pas mal, on aimerait toujours aller plus vite mais ca se passe pas trop mal. On est au taquet, on essaye de faire du mieux qu’on peut. Ce n’est pas forcément simple, car les fichiers météo ne correspondent pas toujours à ce que nous avons sur l’eau, il y a des bascules, c’est compliqué… Banque Populaire est passé devant. On s’accroche, on espère que l’on va réussir à faire parler la poudre.
On regarde depuis plusieurs jours le passage du Pot-au-noir, c’est le prochain passage clé, on va essayer de trouver le meilleur chemin pour le traverser. On cogite à ça, pour se placer le mieux possible et faire avancer le plus vite possible le bateau, on en profite aussi pour bien manger et se reposer. Le Pot-au-noir s’améliore pour notre arrivée, j’espère que les fichiers disent vrai. C’est un passage délicat car les fichiers ne sont pas très bons dans ce passage qui est aléatoire. Il faut aussi avoir une stratégie générale pour anticiper les alizés à suivre.
C’est la paradis, on a 15-18 nœuds de nord-est, on est abattu, ça va vite, la mer est calme, c’est super sympa, il fait beau et chaud, le bateau glisse tout seul facilement c’est agréable, on a plein de poisson volants tout autour du bateau. Il y a plus malheureux que nous !