L'actualité de la course
Catherine Pourre, skipper de Eärendil (Class40)
Maintenant on essaye de remonter la pente, peut-être pas dans les 5 premiers parce qu’ils vont à une allure de fou ! Mais peut-être remonter quelques places quand même ! D’ailleurs, visiblement notre collègue a pris l’option de contourner les îles (Equipe Voile Parkinson), et il galère encore plus que nous. Le mieux ça aurait été un port sur la côte ouest de Madère, mais il n’y en a pas.
Là c’est super par rapport à tout ce qu’on a eu la première semaine. Je préfère quand on a 17/18 nœuds, c’est là que le bateau est le mieux. Le bateau dans ses conditions fonctionne super bien. On est passé sous spi, c’est un peu plus lent. On est encore dans la dorsale, mais on a moins d’air que ceux qui sont passés avant. J’espère qu’on va vite en sortir pour pouvoir faire des moyennes un peu meilleures. Mais on ne peut pas tout avoir. Mais il fait beau, la mer est géniale, on craint un peu l’empannage et de se retrouver en plein cagnard. Mais ça fait plaisir d’être dans le sud. On regarde régulièrement comment ça évolue dans le Pot-au-noir, pour voir si ça passe plus dans l’est ou pas.
Pour l’instant on regarde uniquement les fichiers grib, ça ne sert à rien de regarder trop en avant. On regardera quand on sera plus près, on ne va pas à une allure qui nous permet de changer de route au dernier moment. Donc on regarde globalement et à ce stade ça passe assez bien. C’est ce que les routages nous donnent, mais d’ici là il peut se passer plein de chose. Mais on ne regarde pas encore les images satellites, ce sera plus tard. On veut mettre la bonne voile pour ne pas en déchirer et ne rien casser !