L'actualité de la course
Régate océanique de Madère au cap Vert !
Class40 : quatre mousquetaires bien inspirés
Ian Lipinski et Adrien Hardy sur leur tout nouveau bateau au nez rond (Crédit Mutuel) impriment un rythme d’enfer et n’ont quasiment pas été ralentis par la dorsale au sud de Madère. 13 milles derrière, Leyton, Aïna Enfance & Avenir et Banque du Léman suivent le tempo. La flotte des 22 Class40 file bon train avec des vitesses à deux chiffres au compteur, dans le sillage des derniers IMOCA. Sous la nuit étoilée par des températures devenues clémentes, les skippers régatent à couteaux tirés mais profitent de ces grands moments de plaisir en mer. « C’est le bonheur depuis hier, on est en tee-shirt, ce sont des moments rares donc on profite à bloc ! Il y a eu un peu de lune en tout début de nuit puis plus rien donc là, ce ne sont que des étoiles, c’est magnifique ! » confiait tôt ce matin Ian Lipinski.
Multi50 : 130 milles de retard pour Solidaires En Peloton – ARSEP
Très décalé dans l’est après son passage au cœur de l’archipel canarien, le tandem Vauchel-Camus/Duthil a dû empanner plusieurs fois pour mettre de l’ouest dans sa route. Il a donc croisé derrière ses camarades de jeu et affiche un retard de 130 milles sur l’impérial Groupe GCA – Mille et un sourires qui se dirige tout droit vers le cap Vert. « Nous allons visiter les îles du cap Vert ! A priori, on va passer dans l’archipel puis nous obliquerons vers l’ouest pour attaquer le Pot-au-Noir » raconte Gilles Lamiré à la vacation du matin. Primonial est à 35 milles plus décalé dans l’ouest. Le jeu sera intéressant à suivre jusqu’au Pot-au-noir !
IMOCA : Banque Populaire dans le rétroviseur de Charal
Première nuit plus « tranquille » pour Charal en tête des Imoca malgré le sifflement continue des appendices dès que les 15 nœuds de vitesse sont dépassés. A ces allures portantes, pas de haute voltige pour les foilers, mais un coude à coude permanent avec les IMOCA à dérives. Banque Populaire réalise décidément un superbe parcours en deuxième position entre Charal et Apivia. Les stratégies se mettent en place mais pas de projection trop lointaine : « On prend les choses les unes après les autres. On va déjà négocier le cap Vert et ensuite on regardera le Pot-au-noir de plus près. Le Pot-au-noir n’est pas top en ce moment, on n’aimerait pas y être mais ça devrait s’arranger, on croise les doigts » expliquait Christopher Pratt ce matin. Dans le nord-ouest des Canaries, les retardataires reprennent des couleurs et le moral est au beau fixe. « Ce soir le matou est maté et nous sommes passés, en route vers un alizé tant désiré, et super affûtés pour aller jouer dans les pattes du prochain félin, le vrai Pot au Noir. » écrit Yannick Bestaven sur Maître CoQ à 140 milles de Pure, le dernier du premier groupe des IMOCA.