Chacun ses écoutes

A quatre jours du départ, l'heure est aux tous derniers préparatifs pour les 79 équipages. Alors que la plupart des bateaux sont prêts, parmi les détails à régler dans la dernière ligne droite, il ne faut pas oublier de remplir son téléphone de musiques ou de films. L'avantage, c'est que tout tient désormais en un ou deux appareils. Les liseuses, par exemple, sont très à la mode chez les marins - avec l'avantage non-négligeable de pouvoir embarquer une quantité infinie de livres, pour le poids d'un seul, ou moins. Ca arrange, notamment Victor Jost, le co-skipper de Exploring Tech for Good : "sur la dernière course qu'on a faite ensemble, on avait qu'un livre pour deux, on a été obligés de nous rationner".

Pour autant, certains skippers se rendent à l'évidence, comme Yves Le Blévec, le skipper d'Actual (Ultime) : "j'ai téléchargé quelques polars, je vais prendre quelques podcasts, mais je ne suis pas du tout sûr de les lire ou les écouter, on va vraiment être piqués au bateau pendant deux semaines". Matthieu Souben, co-skipper sur Primonial (Ocean Fifty également), va dans le même sens : "j'emmène de la musique, des podcasts, un peu de tout... et puis quand j'arriverai de l'autre côté, je me rendrai compte que je n'ai pas eu le temps d'allumer le téléphone !"

Liseuse et podcasts sont à la mode

Les podcasts confirment donc leur percée dans les appareils multimédias des bateaux. Axel Tréhin en est gourmand : "J'aime bien avoir des gens qui me parlent dans les oreilles. D'ailleurs, souvent une seule oreille, pour avoir une autre à l'écoute du bateau. J'écoute Transfert, de chez Slate, Les pieds sur terre, de France Culture, Affaires Sensibles, de France Inter, ou des podcasts de productions qu'on connait moins. Un peu de tout, je suis assez ouvert."

L'écoute du bateau, c'est souvent ce qui fait débat. Pour Anthony Marchand, qui embarque sur Actual, c'est clair et net : "j'adore écouter de la musique à terre, tous les jours, mais en mer je n'en profite pas, ça me pollue même". il y a ceux qui ont changé d'avis sur la question. Sébastien Rogues, à bord de Primonial : "Je n'étais pas adepte de la musique, mais ça va changer cette année. J'emmène deux types de playlists : une pour quand je barre, et une type salle de massage, pour quand j'essaie de m'endormir. Le bruit à l'intérieur est tellement énorme qu'on se rend compte qu'il faut quelque chose de plus zen que ce brouhaha dans les oreilles pour s'endormir." 

Et puis, il y a les adeptes de la musique. Stan Thuret, l'autre navigateur d'Everial : "j'ai travaillé dans le cinéma, j'adore ça, mais quand je regarde un film, je suis trop focus dessus... donc je préfère écouter de la musique, et j'ai des playlists en fonction du contexte, pétole, baston, coucher de soleil..." Mais parfois, c'est l'écoute en duo qui pose problème, pour Vogue avec un Crohn par exemple : "en musique, on a des goûts tellement différents qu'on a du mal à trouver des playlists en commun", raconte Pierre-Louis Attwell. 

 

 

Au programme de la sixième journée de village, ce mercredi 3 novembre :

- l'enregistrement d'un épisode du podcast "Un café pour la Route" sur le stand des cafés Jacques Vabre (quai de la Réunion), entre 11h30 et 12h, avec Jean Galfione, skipper de Serenis Consulting (Class40), et Mathieu Crépel, co-skipper de Everial (Class40) sur le thème "D'un sport à l'autre"

- 3 baptêmes sont au programme : Saint James - Biscuiterie de l’Abbaye (Class40) à 11h30, Crosscall (Class40) à 15h et Banque Populaire XI (Ultime) à 16h30  

- la présence de l'entraîneur (Paul Le Guen) et de 3 joueurs (Quentin Cornette, Alexandre Bonnet et Pierre Gibaud) du Havre Athletic Club, le club de foot du Havre, sur le village de 14h à 16h, pour différentes activités et séances dédicaces

 

Le "Souvenir de Route du Café" de Lalou Roucayrol (Groupe GCA - 1001 Sourires) :

"En 1995, la première Transat Jacques Vabre en double, est un très beau souvenir pour moi avec un multicoque, un bateau magique qui marque le début d’un enchaînement de courses. C’est aussi 2013, où le bateau s’écrase et qu’on se retourne face au Portugal. C’est 2017 avec Alex Pella, un garçon extraordinaire. Ca m’évoque beaucoup de souvenirs ces Transats. C’est aussi l’évolution de la ville et du bassin Paul Vatine, Polo, que je connaissais très bien. On a le plus beau plateau de bateaux de course au large au monde réuni ici au Havre, ça n'est pas anodin. Et moi, marin de l’ancien siècle, ca me fait extrêmement plaisir."

 

 

Chaque matin, prenez votre café avec le dernier épisode du podcast "Un café pour la Route" : 

"Un café pour la Route", le podcast proposé par les cafés Jacques Vabre, est disponible sur Apple Podcast, Spotify, Deezer et toutes les autres plateformes d'écoute.