L'actualité de la course

Le Challenge innovation récompense des idées engagées

Le Challenge innovation récompense des idées engagées

Hier après-midi, se tenait le premier “Challenge innovation océan & environnement” au Havre. Organisé par la French Tech Le Havre Normandie, La French Tech Martinique et la Transat Jacques Vabre - Normandie - Le Havre, cette compétition d’idées avait pour but de mettre en lumière des solutions innovantes autour du développement durable, des énergies renouvelables, de l’économie circulaire ou de la préservation de la biodiversité marine. Retour sur l’après-midi de compétition… 

Des projets variés et ambitieux 

Neuf équipes, entre Le Havre et la Martinique, se sont affrontées ce jeudi après-midi devant un jury composé de professionnels et d’élus. Chaque team avait seulement trois minutes pour tenter de présenter au mieux leur projet au public. Un débat de sept minutes suivait pour expliciter et répondre à toutes les interrogations du jury. 

Aussi, des projets tous aussi novateurs les uns que les autres sont passés au crible. Tous avaient un point commun, ils étaient tous orientés sur le développement durable, l’économie circulaire ou sur la préservation de la biodiversité marine. En effet, il était important pour ce challenge co-organisé par la Transat Jacques Vabre qu’il soit orienté sur les problématiques liées au terrain de jeu des marins. 

A l’issue des exposés, ce n’est pas une, mais deux équipes, qui furent récompensées, remportant ainsi un an d’hébergement et d’accompagnement par la French Tech havraise au sein de la Cité numérique du Havre, mais aussi un lien direct avec l’écosystème de la Transat Jacques Vabre et sa visibilité.

Maloric, start-up venant de Nouvelle-Aquitaine, développe des ailes de kitesurf géantes et autonomes pour les bateaux de pêche dans le but de réduire leur consommation de CO2. Fabrice Jolivet, président et fondateur de l’innovation, voit dans La Havre un grand potentiel pour son développement. “Cela va nous permettre d’apprendre à connaître l’éco-système local,” déclare-t-il. “Nous sommes pour l’instant basés en Nouvelle-Aquitaine, là ou la filière pêche reste peu évoluée pour l’instant. Au Havre, nous trouvons de nombreux navires de plus de 15 mètres donc nous allons pouvoir creuser nous immerger dans ce nouvel environnement et rencontrer les écoles de formation pour les sensibiliser aux moyens de propulsion alternatives.”

C’est une solution 100% normande qui fut gratifiée. Bin Happy, start-up havraise engagée sur le village de la Transat Jacques Vabre pour la gestion des biodéchets, développe actuellement une machine permettant de traiter les coquilles saint-jacques pour les transformer en un biodéchet valorisable dans différents secteurs. Maëlis Lassarat – De Witte, à l’initiative de cette idée, est ravie de pouvoir intégrer l’incubateur et y voit une réelle opportunité de challenger son projet. “C’est l’aboutissement d’un projet fou,” dit-elle. “Aujourd’hui nous n’avons pas encore communiqué sur ce projet car nous restions concentrés sur le développement du produit. Nous attendions le bon moment ! Nous allons désormais pouvoir confronter nos idées pour nous faire avancer dans la bonne voie.”

Dans la catégorie lauréat start-up Martinique, c’est Woulo Project, un système de bouées permettant la transformation de la force houlomotrice en électricité. Puis, les étudiants furent aussi récompensés pour les idées. En France, c’est Meaunitor, un project visant à détecter les fuites d’eau grâce à un réseau de capteurs installés sur la tuyauterie. Outre-Atlantique c’est une idée nommée H2S Sargassum, pour l’a transformation des sargasses, algues qui envahissent les côtes, en produits ménagers, qui remporta le prix. 

Le Havre, territoire d’innovation 

A l’heure ou de nombreuses technologies sont regroupées dans le bassin Paul Vatine et le bassin de l’Eure, sur des bateaux remplies d’innovations, il était logique de donner un nouvel élan et devenir, en tant qu’organisateur de course, un événement utile en s’engageant pour la transformation durable de notre environnement. 

La Cité du Numérique au Havre permet aujourd’hui aux start-ups de se développer et d’être connecter avec les acteurs locaux. “Nous accompagnons la croissance des start-ups,” déclare Jean-Baptiste Roffini, cofondateur et délégué général. “Nous le faisons en développant des programmes d’incubation généralistes, et demain nous aimerions développer des programmes d’incubation sur l’océan tech ou sur l’économie bleue car ce territoire est le meilleur endroit pour entreprendre sur ce sujet. La Transat Jacques Vabre est une très bonne occasion de mettre en valeur ce que nous faisons tous les deux ans. Nous organisons des challenges innovation car c’est une façon de susciter l’émergence d’entreprises innovantes au Havre et d’inciter les entrepreneurs à se saisir de ces problématiques ou bien d’attirer des start-ups qui ne sont pas encore au Havre et de les implanter ici.” Aussi, grâce à cet élan, la French Tech a pour ambition de faire du Havre une nouvelle plateforme d’innovations autour de la valorisation des ressources naturelles.  

Une thématique qui fait sens pour la Transat Jacques Vabre, qui souhaite dès maintenant passer d’organisateur de course à dépositaire d’événement utile pour son éco-système. 

 

 

Au programme de la huitième journée de village, ce vendredi 5 novembre :

- pas moins de six baptêmes de bateaux vont s'enchainer au ponton d'honneur : Redman (Class40) à 10h30, Emile Henry x Happyvore (Class40) à 12h, Leyton (Ocean Fifty) à 14h, UP Sailing (Class40) à 16h, Les P'tits Doudous (Ocean Fifty) à 18h et Groupe G2C - La Martinique (Class40) à 20h

- des séances de dédicaces vont avoir lieu de 10h30 à 17h30 sur le village

l'enregistrement d'un épisode du podcast "Un café pour la Route" sur le stand des cafés Jacques Vabre (quai de la Réunion), entre 15h et 15h30avec Romain Attanasio, skipper de Fortinet - Best Western (Imoca), et Rémy Hurdiel, navigateur et scientifique spécialiste du sommeil, sur le thème "Café et sommeil à bord, faut-il choisir ?"

 

Le "Souvenir de Route du Café" de Yann Eliès (Arkea - Paprec) :

“Mon meilleur souvenir est celui de ma première participation en 2005, même si elle s’était soldée par un abandon. C’était avec Bernard Stamm. Nous étions au large du Portugal, à bord du monocoque Cheminées Poujoulat, nous étions à fond et nous perdons un safran. Le bateau se couche, nous mettons du temps à comprendre ce qu’il se passe, nous redressons le bateau et là on commence à couler car il y a un trou. C’était assez épique, mais comme souvent avec Bernard, ça se finit bien, donc nous avons réussi à rétablir la situation. Nous n’avions d’autre choix que de rentrer. Nous avons rejoint Sanxenxo, ville de départ de la Volvo Ocean Race. Nous sommes arrivés épuisés et déçus, mais des marins français, comme Sébastien Josse, et leurs équipes nous ont accueilli et aidé. Puis a suivi une grande fête ! Ca reste un super souvenir et cette aventure vaut les victoires que j’ai eu par ailleurs sur d’autres éditions”

 

 

Chaque matin, prenez votre café avec le dernier épisode du podcast "Un café pour la Route" : 

"Un café pour la Route", le podcast proposé par les cafés Jacques Vabre, est disponible sur Apple Podcast, Spotify, Deezer et toutes les autres plateformes d'écoute.

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