L'actualité de la course

Entre l’Atlantique et la Martinique

Entre l’Atlantique et la Martinique

Le ponton d’honneur et la baie de Fort de France se remplissent de multicoques de course de toutes tailles venant de boucler la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. De jour comme de nuit, les arrivées sont festives et les bateaux sont accueillis chaleureusement. Le premier Imoca se rapproche de la Martinique et doit arriver à Fort de France dans la nuit. La course se passe maintenant au milieu de l’Atlantique, et au contact dans la flotte des Class40.

Arrivées des multicoques 

Côté multicoques, Arkema 4, Actual Ultim 3 et Sodebo Ultim 3 sont encore en course. L’Ocean Fifty Arkema 4 devrait franchir la ligne d’arrivée aujourd'hui à 13h00 heure française. Demain, Actual Ultim 3 est attendu à midi.. Thomas Coville et Thomas Rouxel sur Sodebo Ultim 3 devraient accoster le ponton d’honneur dans le milieu de la nuit prochaine, à 2 heures du matin heure française. 

 

Imoca, dernière ligne droite sous la chaleur

LinkedOut en tête dans peu de vent voit Apivia et Charal, en position de chasseurs, revenir avec de bonnes vitesses dans de l’air. Thomas Ruyant et Morgan Lagravière restent concentrés, 160 milles séparent le leader de ses poursuivants, c’est beaucoup mais tout peut encore arriver. « Chaque marin sait que rien n’est joué avant d’avoir passé la ligne d’arrivée » nous disait Morgan ce matin lors de la vacation. En Imoca, l’arrivée se fait attendre : « Nous sommes à un peu moins de 400 milles de la Martinique, les milles défilent ça se rapproche. Nous avons hâte d’arriver, les dernières heures de course paraissent toujours plus longues. Et du fait des conditions ça l’est encore plus. » ajoutait Morgan. La nuit devient un moment de répit qui permet aux marins de se reposer, chose impossible en journée avec la chaleur écrasante qu’ils subissent. A bord de son foiler Nexans - Art & Fenêtres, Fabrice Amedeo confirme : « La nuit c’est un moment de rédemption car il fait vraiment chaud la journée, c’est très très dur. C’est la première fois que je me plains autant de la chaleur. » 4 journées les séparent de la ligne d’arrivée, les deux skippers profitent de super conditions de navigation le long de la zone interdite, qui les maintiennent entre 14 et 18 nœuds de vitesse en permanence.

 

Croisements dans l’Atlantique

Les 43 Class40 progressent à mi-chemin entre le Cap Vert et la Martinique. Ils empannent en direction du sud pour aller chercher de l’air. Renaud Courbon joint dans la nuit à bord de Clown Hop trouve les conditions « belles, mais un peu trop molles (rires). Lors des qualifications nous avions plus de vent et nous sentions le bateau plus à l’aise que maintenant. Le peu de vent à l’air de durer, au moins jusqu’à la veille de notre arrivée entre le 30 novembre et 1er décembre. » Les monocoques de quarante pieds ont une semaine devant eux environ avant d’arriver à la Martinique. Au milieu de l’Atlantique chacun choisit son lièvre afin de se dépasser constamment et de rester dans le match. Renaud ajoute : « C’est sympa il y a du monde, nous sommes en lutte avec Avanade depuis deux jours et demi, et visiblement nous allons croiser Croatia Full of Life bientôt. » Les croisements sont fréquents. Pierre Casenave Péré et Kevin Bloch sont attentifs à bord de Legallais, et ne perdent pas une occasion pour essayer d’accélérer et passer devant.  « Toutes les heures nous rafraichissons la cartographie, et nous nous croisons beaucoup, devant et derrière. Notre objectif c’est de recroiser La Boulangère Bio, devant cette fois (rires), et de choisir la bonne option pour. »

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