L'actualité de la course
Sodebo Ultim 3, cinquième Ultime à Fort-de-France
Thomas Coville
"Nous sommes forcément déçus, nous aurions voulu au moins jouer avec les meilleurs. Mais pour être les meilleurs, il faut battre les meilleurs. Et aujourd'hui, c'était Franck (Cammas) et Charles (Caudrelier), donc je commencerais par les féliciter. Au nord de Madère, le scénario a changé pour nous. Moi je n'ai jamais touché aussi violemment, nous sommes passés de 30 à 18 noeuds d'un coup. En fait c'est comme un énorme accident de voiture, de nuit. J'ai pensé que nous avions perdu l'étrave, nous avons presque été surpris qu'il n'y ait que le foil endommagé. Nous avons essayé de réparer, pendant quasiment une dizaine d'heures, mais nous avons finalement décidé de nous arrêter à Madère, où une équipe commando a monté à bord. Au bout de deux ou trois heures, ils ont réussi à réparer. Quand on repart, on se dit aussi qu'il peut y avoir d'autres rebondissements pour les autres, d'autres arrêts au stand. Le fait que tous les Ultime soient à l'arrivée montre le niveau de professionnalisme des équipes, les bateaux sont fiables. Les finishers sont allés chercher quelque chose dans leurs tripes, c'est un joli sentiment aussi."
Thomas Rouxel
"J'étais debout dans le cockpit, quand le bateau a tapé, je suis tombé en avant, en accrochant quelques trucs au passage, et j'ai mis un peu de temps à récupérer. C'était violent, j'ai cru que nous avions tapé un cargo. J'ai atterri dans l'écran de l'ordinateur. Ca aurait pu être une belle fête pour tout le monde ici, malheureusement ça n'est pas le cas, mais nous sommes forcément contents d'arriver, de nous poser, quelque soit le contexte."