L'actualité de la course
Plusieurs régates dans la régate
Les premiers célèbrent leur arrivée et les podiums se complètent, cependant rien n’est encore joué pour les marins encore en course et ils ne lâchent rien sur la fin de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre 2021. Chacun redouble d’effort pour gagner les duels qui s’offrent à eux. Concentration et vitesse sont les maîtres mots de ce sprint final vers la ligne d’arrivée martiniquaise. En Imoca comme en Class40, la bataille fait rage.
C’est une course de vitesse en Imoca
Après 19 jours en mer, l’arrivée de Charal à quatre heures cette nuit (heure métropolitaine)clôture le podium de la classe Imoca. Arkéa-Paprec et Initiatives-Cœur sont au large de la Barbade et devraient franchir la ligne d’arrivée dans la journée. La régate reste dense à l’arrière, où les skippers positionnés en paquets s’affrontent à leurs égaux. La Mie Câline, Groupe Sétin - 4myplanet, Time For Oceans et Compagnie du Lit / Jiliti composent le petit groupe des bateaux de la génération 2016, dans lequel la compétition est toute aussi intense. Joint en vacation, Stéphane Le Diraison (Time For Ocean) raconte : « C’est sympa d’avoir un finish comme celui, avec des conditions toniques. Nous avons traversé un semblant de Pot-au-noir avec des grains très actifs, avec une bonne vitesse moyenne. Cela nous a rapproché des bateaux des années 2016, ça a réduit les écarts. Nous avons sûrement un avantage d'être dans leur sud : il y a plusieurs courses dans la course, mais ça serait sympa d’arriver devant nos petits copains. Nous voyons à tous les niveaux qu’il y a beaucoup de jeu et beaucoup de suspense, nous nous dépassons, nous poussons le bateau dans ses limites, comme tous les autres ! »
Class40 : se placer lay-line
Le peloton de tête fait durer le suspense. En tête, Antoine Carpentier et Pablo Santurde Del Arco (Redman) ont 600 milles à parcourir jusqu’à la ligne d’arrivée. Sur le podium, les places sont chères. Les monocoques de 40 pieds retrouvent La Martinique environ au 320°. L’angle du vent forcera les leaders à empanner pour éviter le vent arrière et garder la vitesse. Benoit Hantzberg (Volvo) explique : « C’est délicat car empanner revient à faire une marche arrière, cela nous éloigne. Nous allons faire route le plus possible vers La Martinique, car le premier qui empanne laisse la place aux autres pour le podium. » Les alizés de nord-est, au 75° oblige le paquet des chasseurs à faire une route au sud pour qu’ils puissent eux aussi gagner de l’angle lors de la remontée vers l’arrivée.
Le classement de 15h00
Class40
1. Redman
2. Seafrigo - Sogestran
3. Banque du Léman
Les dates et heures d'arrivée estimées en Martinique (au 25/11) :
Class40 : Redman attendu ce lundi 29 à 21h UTC