L'actualité de la course
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Rien n’est jamais gagné
Les marins ont coutume de dire que rien n’est fait tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie. Et sur cette Transat Jacques Vabre, c’est plus vrai que jamais ! Sobebo Ultim’ mène toujours la danse 16 milles devant Maxi Edmond de Rothschild. Thomas Rouxel joint ce matin à la vacation confirmait : « Sodebo n’est pas loin devant et avec des bateaux qui vont à 30 nœuds, ce n’est pas grand-chose à rattraper, on ne lâchera rien jusqu’à la fin. » Sur l’Imoca St Michel-Virbac, on se méfie aussi alors que le Pot au noir est en ligne de mire : « On surveille SMA en permanence » confiait Yann Eliès. Les premiers maxi trimarans sont attendus lundi en fin d’après-midi à Salvador de Bahia. Le suspense reste entier…
Une flotte étalée sur 2 500 milles ! Quatre classes de bateaux, quatre régates sur l’océan atlantique en direction de Salvador de Bahia, quatre courses incroyables. Il y aura d’abord les arrivées des Ultimes dont on ne saurait dire qui va l’emporter à moins de 1000 milles de l’arrivée. Et puis jeudi prochain ce sera au tour des Multi50, une flotte menée pour le moment par FenêtréA-Mix Buffet, 115 milles devant Arkema…
Chez les Imoca, le match est grandiose et la tension au maximum. « On prend tous les milles que l’on peut prendre, il reste du chemin » expliquait ce matin Yann Eliès. Pour eux, comme pour les Class40, la route est longue et les concurrents d’un niveau relevé. Imerys Clean Energy sent son trône fragile avec un V and B de plus en plus incisif et Aïna Enfance et Avenir à l’affût… La 13e édition de la Transat Jacques Vabre prouve que le niveau de jeu est redoutable et qu’un matelas d’avance ne permet certainement pas de s’asseoir sur ses lauriers.