L'actualité de la course

Les premiers mots de Sylvain Pontu et Christophe Rateau (Gustave Roussy)

Les premiers mots de Sylvain Pontu et Christophe Rateau (Gustave Roussy)

Ils sont heureux Sylvain et Christophe ! Heureux d'avoir tenu bon sur ce parcours semé d'embûches et de nombreux pépins techniques, heureux d'être arrivés huitièmes et d'être allés vite, tellement vite que leurs familles n'ont pas pu arriver à temps ! Premiers mots de deux marins tenaces qui ont beaucoup appris sur cette Transat Jacques Vabre. 

Christophe Rateau, co-skipper de Gustave Roussy

« Bravo au groupe de tête c’est bluffant ce qu’ils ont fait ! »

Sylvain Pontu, skipper de Gustave Roussy

« On a fait notre course comme prévu, c’est-à-dire au mieux, avec les peines et les bons moments. On est super satisfait, on ne pensait pas arriver aussi vite, d’ailleurs toute notre famille est encore dans l’avion !

Avec Christophe, le défi c’était déjà de partir, c’était un gros challenge. Après, faire ce parcours dans un temps record ! On s’était dit qu’on aimerait faire 10e, on est 8e. On a mis le paquet à la fin. Sous spi, on savait que ça allait marcher, les autres nous ont quand même mis la pression. »

Christophe

« On a été forts à la fin, on a compris comment le bateau marchait, maintenant on sait le faire aller vite !

On a eu des vitesses en dent de scie. Dès le début de course, on a explosé la trinquette dans une manœuvre au large d’Ouessant, après on a fait un trou dans notre génois et on a fini sous tourmentin. Les voiles plates étaient fragilisées, on espérait que ça ouvre pour les voiles de portant. On a eu des soucis de pilote, tout a été au même moment.

On a fait la course sans info vent, en fait c’est mieux, ça fait moins peur ! On avait juste l’angle du vent. Sylvain est monté au mât dès qu’il y a eu moins de mer. On a aussi eu des problèmes de connections. Le bateau s’est fait secouer dans tous les sens les premiers jours. On a fait le dos rond.

Après, on a fait une tactique très à l’ouest, on a découvert ce qu’était les ondes d’est, on était les seuls dedans, ce sont des dépressions orageuses.

On a failli se prendre une baleine à 20 milles de l’arrivée avec son baleineau, on a failli se mettre au tapis pour faire une photo. Ca m’a réveillé car le bateau était complètement gité. Le départ était super émouvant, super chouette et l’arrivée aussi avec la musique et les tam tam. J’ai adoré ces deux moments. Entre les deux, c’est long mais on oublie les mauvais moments. On a n’a pas fait les fous, on est resté prudents. »

Sylvain

« On s’est fait une dernière nuit à surfer entre les pêcheurs, c’était un peu chaud, à 13 nœuds avec des pointes à 18. Les grains nous ont poussés. C’était super ! On a eu plein de message de soutien."

Christophe

« Gustave Roussy s’est appuyé sur la Transat Jacques Vabre pour sa nouvelle campagne. C’était aussi le but. De permettre à une grande fondation de s’afficher grâce à des mécènes discrets. » 

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