L'actualité de la course

Les premiers mots de Catherine Pourre et Benoît Hochart (Eärendil)

Les premiers mots de Catherine Pourre et Benoît Hochart (Eärendil)

Une Transat Jacques Vabre bouclée ! Avec deux escales forcées (Camaret puis Mindelo au Cap Vert), Catherine et Benoît savourent d'autant plus cette arrivée à Salvador de Bahia. Le jeu de la régate fut présent tout le temps même à l'arrière de la flotte des Class40 et le plaisir omniprésent. Ils nous ont raconté...

Catherine Pourre, skipper de Eärendil

« Voilà, on l’a fait ! A force d’arrêts, ça fait plaisir d’être là avec finalement un safran qui a tenu. Je pensais vraiment avant l’arrêt à Mindelo (Cap Vert) que c’était plié vue la façon dont la ferrure de safran était pliée. On a eu beaucoup de chance, on s’est dit « on y retourne, on va retrouver les copains », mais on n’a pas réussi à tous les récupérer. Gustave Roussy, ils ont fait une bonne course, on s’est dit qu’on était mieux dans notre cas que dans le leur quand même. On ne voulait pas se mettre derrière eux, on est parti au large, on a eu des grains et j’avais l’impression d’avoir du courant contre tout le temps. Le Brésil s’est sympa ! La Transat Jacques Vabre, c’est qu’une fois tous les deux ans, alors si on la loupe c’est qu’une fois tous les quatre ans !  Dès qu’on a su qu’on pouvait réparer on s’est dit « On y va ! ».

Antonio (Pedro Da Cruz) a été super… Ca été le truc positif. On était même pas arrivés à Mindelo que Antonio nous disait que dans quatre heures il fallait repartir ! Ca a bien tenu, et pourtant on a bien appuyé dessus. On est content ! La première escale à Camaret, on s’est reposé, moi je n’étais pas dans le coup, c’était un mal mais un bien aussi. On est reparti au bon moment, on s’est amusé, et là le safran qui lâche. Je me disais « Encore une ou je vais abandonner ! » et finalement tout est possible. »

Benoit Hochart, co-skipper de Eärendil

« Je suis très content de boucler cette Transat Jacques Vabre, c’était ma première. On a fait une super navigation, c’était génial d’avoir quand même des bateaux avec qui matcher. On s’est bien amusé à tactiquer et à pousser le bateau à fond. On ne s’est pas ennuyé même si on n’était pas dans le paquet de tête. Aujourd’hui, on se demandait quand même si Obportus n’allait pas nous rattraper. »

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