Paroles de marins : APIVIA (Imoca)

Charlie Dalin, skipper d’APIVIA (Imoca)

“La carène d’Apivia est beaucoup plus puissante que la génération 2015 avec des lignes quand même très tendues. Cela fait un bateau polyvalent. Avec Yann, on a navigué près 3000 milles, c’est bien car il fallait vérifier le bien-fondé de certains choix. Et ce n’est pas fini, la phase de mise au point est longue quand on a un bateau neuf de toute dernière génération. La Transat Jacques Vabre est assez géniale car le parcours est super intéressant, on rencontre une foule de problématiques météo. Et peut-être d’ailleurs qu’avec ces nouveaux monocoques à foils très rapides, les routes et les trajectoires ne seront plus les mêmes. Ca va être intéressant à suivre je pense. On va aller chercher les systèmes météo, on ne va plus les subir. »

 

Yann Eliès, co-skipper d’APIVIA (Imoca)

« Ce sont des machines de dingues. Les vitesses sont hallucinantes. Sincèrement, je ne pensais pas que ça irait aussi vite : 30 nœuds, 35 nœuds ! En revanche, ça secoue pas mal. Avec les foils, les chocs se passent sous le cockpit, ça cogne et sur le pont, ça mouille. Il a des moments, c’est interdit d’aller dehors. Charlie s’est déjà mordu la langue en dormant, il va falloir penser à se caler mieux que ça pour dormir. C’est comme si parfois tu étais en Formule 1 sur un nid de poule. Cette édition de la Route du Café promet une belle aventure, le plateau est formidable. Je suis super heureux d’y participer avec Charlie, on se complète, j’apprends à être un geek ! »