L'actualité de la course
Paroles de marin : La Fabrique (Imoca)
Alan Roura, skipper La Fabrique (Imoca)
« Ca matche avec Sébastien parce qu’on à la même philosophie. On aime être en mer, on a un petit côté contemplatif aussi. Il est super calme, il me conforte dans ma façon de naviguer. Il y a une grande fluidité dans notre façon de fonctionner, de faire les manœuvres. C’est super agréable. Je me suis fait tout petit au début ! Notre objectif ? Terminer premiers des bateaux à dérives. Il va y avoir du sport parce certains équipages sont vraiment bons et les bateaux très au point. C’est sûr que La Fabrique avec toutes les évolutions que l’on a apportées, comme les foils, le plan de voilure, les ballasts, l’allègement global du bateau a gagné en performance. C’est difficile à quantifier mais selon les allures, la force du vent et l’état de la mer on gagne entre 0,5 et 4,5 nœuds. »
Sébastien Audigane, co-skipper La Fabrique (Imoca)
« Ce n’est pas si simple le double ! En tout cas, ce n’est pas évident de trouver le bon partenaire. Tu peux avoir un bon copain à terre avec lequel ça ne marche pas en mer sur une transat aussi longue. C’est vrai qu’avec Alan, c’est tout naturel. Je pense que dans tous les cas, il faut se dire avant de partir « si je te fais une réflexion, ne le prend surtout pas mal, c’est la fatigue ! ». Sur la Transat Jacques Vabre, le gros morceau, c’est la stratégie météo à adopter. Il y a beaucoup de tronçons importants, notamment le premier en Manche. D’autant qu’il y aura de forts coefficients de marée au départ (ndlr : coefficient 100). Avec l’expérience, je pense qu’il faut respecter son instinct premier en matière de choix stratégiques, et ne pas changer au dernier moment parce que les petits copains font autre chose. Bref, il y a vraiment matière à jouer sur la Route du Café ! »