L'actualité de la course

Les premiers mots de Samantha Davies et Paul Meilhat (Initiatives Cœur)

Les premiers mots de Samantha Davies et Paul Meilhat (Initiatives Cœur)

Samantha : On a bien régaté. On a failli gagner une place à la fin mais Salvador était trop proche, on aurait bien continué un jour de plus !

Paul : Ils ont bien navigué aussi. Mais c’est bien comme ça, le bateau va bien. On a bien régaté, avec un plateau exceptionnel. De souvenir d’IMOCA, je n’avais jamais vu une course comme celle-là, avec autant de monde, ce niveau, des paquets de bateaux qui optionnent dans tous les sens, certains qui reviennent de très loin,… Les soucis de voiles nous ont gêné un peu au début, en sortie de Manche puis entre la dorsale et les Canaries. C’est vrai qu’on a perdu le contact avec la tête de la flotte. C’était quand même très ouvert. Les conditions n’étaient pas du tout propices aux foilers. On a fait 5 heures de reaching en sortie de Manche puis entre le Pot-au-noir et Salvador. Autrement, ce n’était que du près et du portant. C’est génial car les bateaux sont plus à égalité et des anciens bateaux à dérive ont pu très bien se classer.

Sam’ : J’ai beaucoup appris avec Paul qui est un super co-skipper, ça m’a donné beaucoup de confiance pour la suite. Il a un énorme feeling, il sent les choses très bien et trouve tout de suite les réglages. C’est vraiment un acquis important pour ma préparation au Vendée Globe. C’est un projet collectif.  La moitié de l’équipe est là. Malheureusement, on ne déplace pas tout le monde mais c’est génial de pouvoir partager ça avec eux. Nous avons le privilège de naviguer mais c’est super de les avoir ici avec nous et qu’ils voient le résultat de leur travail. On a pu naviguer à 100 % toute la course et c’est grâce à eux

Paul : Le Pot-au-noir était copieux. Moi, je ne l’ai pas passé aussi souvent que Sam. J’ai commencé à lui dire, tu vas voir, ça va bien se passer et en fait, c’était compliqué. On ne s’est jamais arrêté très longtemps mais c’était très long.

Sam’ : Il y avait beaucoup de grains, on ne pouvait jamais se reposer. Des changements de vent et donc de voile tout le temps, on était trempés, c’était très physique, épuisant. Maintenant, je vais profiter des derniers jours avec Paul pour faire un gros debrief avec le team. C’est l’équipe qui va ramener le bateau avec Tanguy de Lamotte qui arrive à Salvador de Bahia. De mon côté, j’ai une arrivée importante demain  (Pure avec Romain Attanasio, le compagnon de Sam à bord NDR) qu’il ne faut pas que je rate mais je pense que j’ai une bonne nuit pour dormir avant !

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