L'actualité de la course

Message de la mer : Christophe Fialon - Prendre la mer, agir pour la forêt (Class40)

Message de la mer : Christophe Fialon - Prendre la mer, agir pour la forêt (Class40)

Hello tout le monde,

Un petit mot sur la journée et  ce milieu de nuit avant d'aller faire bannette.

Vers midi , nous a déboulé par le travers au vent, les tontons flingueurs (A chacun son Everest).

On le savait, on s'y attendait, mais bon ça fait toujours un peu grincer des écoutes. Petit échange par vhf, sympa. Nous les avons félicité pour leur option est. Ils ont croisé devant, et à l'heure qu'il est, nous ont mis 15 milles dans la vue... Bref ! Bon, ils restent sur leur trajectoire un peu plus ouest, nous restons sur la nôtre. On verra bien ce que l'on pourra faire dans 24h en terme de positionnement. Concernant Chococo (Chocolat Paries-Coriolis), il nous grappille des 10èmes de milles chaque heures. On se bat, on règle le bateau au mieux de ce que l'on sait faire. Vas-y que je te choque un peu d'écoute, que j'te reprends du chariot, que j'te règle le point de tire du génois, que j't'envoie le génak qui tire sur le bateau comme un bulldozer. T'as l'impression que tout va péter et que tu vas te prendre une poulie éclatée en pleine poire....satellisé le bonhomme. Alors tu rentres le génak et tu repars sous génois et tu relâches le ris que tu as dû prendre pour Monsieur le Génak. Parce qu'avec Monsieur, si tu prends pas vite un ris, ce n'est pas gité que tu navigues, c'est couché. En fait tout ça c'est que du plaisir, enfin à par les 15 milles dans la vue et Chococo qui grignote.

Sinon, côté relations sociales, à part l'échange vhf, nous avons eu l'honneur d'accueillir deux oiseaux à bord la nuit dernière. L'un posé sur le liston au vent, l'autre sur un  support de poulies. Pas farouches, sympa, bien qu'impressionnants avec leurs becs comme des aiguilles. Bien reposés, ils ont redécollé au petit matin.  

Voilà tout va bien à bord. Bien que très fatigués (on se cogne de partout) nous  savourons chaque minute de cette fin de course et l'on se rend compte  de la chance que l'on a de ne pas être resté bloqué dans le Pot-au-noir comme les copains de derrière. ça doit être terrible pour les nerfs.

Courage à eux.

 Bonne nuit tout le monde

Je laisse la place à Mathieu pour l'ordi, y a briefing météo ;-)

Christophe

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