L'actualité de la course

Les premiers mots de Nicolas Troussel et Jean Le Cam (Corum L’ Epargne) 

Les premiers mots de Nicolas Troussel et Jean Le Cam (Corum L’ Epargne) 

Nicolas : On est content d’arriver, merci pour l’accueil ! On a passé une transat plutôt sympathique avec Jean. On s’est battu avec nos armes et on est arrivé à mettre des bateaux plus récents derrière. On s’est découvert avec Jean et notre binôme a bien marché. Après, personnellement, c’est un bout de la qualification pour le Vendée Globe ce qui n’est pas anodin. C’est aussi un podium dans la course des bateaux à dérives. Et puis sur l’eau, on s’est bien battu, on a fait de belles choses. J’espère que la course était bien à vivre de l’extérieur.

Jean  : Le Pot au Noir nous a ralenti mais c’est Apicil qui a le plus cotisé. On était ensemble à 5 milles, on est parti, ils sont restés coincés. Si tu veux avoir une synthèse du Pot-au-noir, tu vas voir Jérémie Beyou. Pour eux,, c’était hyper dur alors qu’ils avaient survolé la course. Il y avait Charal et les autres

Cette course finalement nous a appris qu’il ya une réelle scission entre nos bateaux à dérives et les foilers. Depuis le Pot-au-noir, on voit des bateaux qui naviguent à 2 noeuds de plus, tu nepeux rien faire. Tu peux border ton foc, faire ceci ou faire celà, c’est comme si tu avais un 40 pieds contre un 60 pieds. Je ne sais pas comment on va appeler cette nouvelle classe finalement. Les choses se font naturellemnt. 

Il n’y a pas de frustration , mais quand un mec te double dans la nuit à deux noeuds plus vite, tu as un peu les "golden" ! Entre nous et les vieux foilers, il y a 2 noeuds et entre ceux-là et les nouveaux, il y a encore 2 noeuds. Donc, le vrai différentiel, il est de 4 noeuds. C'est considérable !

Nicolas : Un truc qui m’a plu, c’est que tous les bateaux qui me faisaient rêver lorsque j’étais gamin, les Jet Services, les Fleury Michon,  Jean a navigué sur tous. Donc c’était génial, parce qu’il me racontait ça et c’était aussi un moment incroyable de la course au large en plein développement, comme en IMOCA aujourd’hui  avec les foils. Alors parfois, je me risquais à une petit une question sur mes idoles !

Jean : Avec Nicolas, on s’est très bien entendu, c’était bien. Et puis, son projet, c’est super, parce que ça va me donner l’occasion de poser le pied sur un foiler. Je vais être invité car comme on n’est plus dans la même classe, on n’est plus concurrent. Et quand tu n’es plus concurrent, les gens t’invitent ! 

 

 

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