L'actualité de la course

Les premiers mots de Jean Baptiste Daramy et Alexandre Hamlyn (Chocolats Pariès-Coriolis Composites)

Les premiers mots de Jean Baptiste Daramy et Alexandre Hamlyn (Chocolats Pariès-Coriolis Composites)

 

 

Jean Baptiste : Le ti punch quand on arrive en Guadeloupe, c’est un peu sec. La Caîpi, c’est plus doux. A l’image de cette course où les conditions étaient extraordinaires. Au Rhum, on a pris 55 nœuds. Là c’était presque les vacances. Heuresement parce que je m’étais cassé le dos deux jours avant de partir et heureusement, Fany, l’ostéo de la course m’avait remis en place

 

Alexandre : Moi, c’était ma première transat, tout s’est bien passé. Il faut dire que les conditions étaient très clémentes. Des claques à 30 nœuds, pas plus. Ca glissait tout le long, quasiment sur la route directe, c’était génial

On avait déjà fait un Fastnet en 650, un aller-retour aux Açores cet été, donc le binome était connu et nous n’avions pas d’angoisse par rapport à ça.

 

Jean Baptiste : Quand il y a un peu de sélection au début, on aime bien car on a un bateau robuste et le fait que ça écrème nous arrange pour attaquer dans le bon paquet. Sauf que là, on n’a pas vu du tout le paquet et on a eu des soucis de vitesse sous spi entre les Canaries et le Cap Vert. On finit 15ème, on aurait préféré faire un peu mieux mais bon, on travaille tous les deux à côté, et ce n’est pas si mal de terminer comme ça.

 

Alexandre : On était sous gennaker tout le Pot au-noir, c’était presque indécent tellement on l’a passé vite. On s’est juste fait rincer par un grain en sortant mais rien de plus. J’avais vécu exactement la même chose en 2011 sur la Mini.

L’enchaînement des îles sur tout le parcours donne tout le temps des objectifs, il n’y a aucune lassitude. Je n’avais jamais fait plus de 6 jours de mer et je ne me suis pas du tout ennuyé. On a passé une nuit blanche dans le Pot-au-noir.

 

Jean Baptiste : Cette Route du Café est la suite logique et je suis content d’avoir des partenaires qui me suivent avec la Mini en 2015, la route du Rhum l’an dernier et maintenant la transat Jacques Vabre. Mais c’est un cycle qui se termine. Le bateau va être vendu et on va passer à autre chose. Vu le niveau maintenant, il faut changer de bateau, on peut pas juste couper celui-là et lui rajouter un nez rond.

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