L'actualité de la course

Les premiers mots de Morgane Ursault-Poupon et Rémi Lhotellier (Up Sailing Unis pour la planète)

Les premiers mots de Morgane Ursault-Poupon et Rémi Lhotellier (Up Sailing Unis pour la planète)

Morgane : Il y a eu au moins deux courses. Plein de match depuis le départ avec un premier passage à niveau à Ouessant dans le passage du Fromveur. On y a explosé notre spi et on s’est retrouvé dans un mauvais timing par rapport au courant. Ça a créé un gros décalage avec tout le monde. Jusqu’au Pot au noir, on était bien dans la course et on rêvait encore de gagner des places. Ce passage est usant pour les nerfs et l’écart s’est encore creusé. Malgré tout on était toujours à fond dans la course avec deux bateaux à contrôler. Et à l’approche des côtes brésiliennes, bim !, il y a eu ce pêcheur à 9h30 hier matin. Panique à bord, heureusement qu’il y avait la crash box qui a fait son travail. Après, il ne fallait pas qu’on aille trop vite et au dessus de 8 nœuds environ, la pression était trop forte et l’eau rentrait. On a vidé 5 ou 6 seaux à l’avant.

Comme la sous-barbe était arrachée, on ne pouvait plus envoyer de voile de portant dessus… A partir de ce moment-là, on n'était plus vraiment en mode course. Restait l’aventure…

 

Rémi : On était environ à 30 milles de côtes. Le bateau marchait à 11-12 nœuds sous grand voile et code 5. Je venais de prendre mon quart 15 minutes plus tôt et je suis descendu faire un point météo. 20 minutes après, boum, le choc a été violent. On est sorti en panique mais le bateau est tout de suite reparti sur sa route. On a ensuite chécké pour vérifier qu’il n’ y avait pas de voie d’eau à l’intérieur et que tout était normal. Et le temps qu’on se retourne, il n’y avait plus personne derrière. J’avais vu avant qu’il s’agissait d’une flottille de pêche et que les bateaux à côté venaient lui venir en aide.

J’aurais bien voulu jouer le match à trois avec Attitude Manche et Kerhis jusqu’au bout mais il fallait d'abord sauvegarder le bateau… On a eu quand même pas mal de chance, ça aurait pu être bien pire.

 

Morgane : Oui, on a la chance d’arriver à Salvador de Bahia au petit matin et pas de nuit, c'est comme ça qu'il faut voir les choses. Il faut rester positif, l’aventure continue !

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