L'actualité de la course

Message du bord de Vand B

Message du bord de Vand B

L’excitation du départ mêlée à l’angoisse, le traque peut-être, suivit du coup de canon de départ, la libération le stress s’en va, place à la concentration, à l’éveille de tous les sens pour accroitre notre performance, notre compréhension du bateau, des réglages...

Ensuite vient la pointe bretagne et son lot de tension, navigation dans les cailloux, et découverte de la cloison explosée!!... moment de doute, va-t-on pouvoir continuer ? Coup de fil avec Sam Manuard, l’architecte du bateau qui nous dit qu’il faut impérativement réparer avant d’aller à la rencontre de ce fameux front...

Va-t-on savoir faire quelque chose qui tienne ? Apparemment oui.

Tout recommencer, on repart après trois heures trente d’arrêt en pleine sortie de la zone de séparation de trafic (passage que les cargos et autres navires de commerces sont obligés de prendre) bilan : on a plus de résine, on est claqué physiquement et moralement et dix places nous séparent de notre objectif... mettre du charbon, mais pas trop tant que la mer est mauvaise...

Grosse session à la barre du bateau où on se relaye pendant 48 heures, pour au finale, revenir dans le trio de tête en seulement deux jours, avec à la clé le record de 24 h, mais un spi medium HS déchiré on a trop tiré dessus (mélange de fierté du travail bien accompli, de joie du record et de déception avec la perte de cette voile)

La descente vers le Pot au noir, on est déçu car notre spi medium nous fait défaut, alors que nous n’aurions pas dû en avoir besoin. Un Pot qui s’acharne sur nous, on prend des grains sans vent que nos concurrents qui sont en visuel à coté de nous ne prenne pas ?? ! Sentiment d’injustice...

La sortie du Pot est assez dure avec nous, puisque notre décalage sud-est , ne nous apporte aucun avantage sur nos concurrents , des alizés qui sont très, trop refusant pour que l’on puisse faire la différence sur notre sistership qui a fait un choix de code 0 plus petit... décidément, beaucoup de réussite accumulé pour certain!!

La suite c'est un long bord en bâbord amure dans 18/20 noeuds de vent, 25 noeuds dans les grains, toutes voiles dehors: gennaker de tête et grand-voile haute.

Le bateau souffre terriblement et nous le fait savoir (mat, quille, structure, accastillage) sans est de trop!! Les bonhommes sont dans le même état et souffre aussi pour le bateau. Il ne mérite pas ça mais il a aussi la même envie que les marins alors il accepte et patiente...

Et nous voilà maintenant, nous venons de dépassé Imerys Clean Energy, et sommes en chasse vers cette place de leader qui nous nargue.

On se relaie heure par heure au réglage du spi pour grappiller mille par mille.

La fin sera ce qu'elle sera, mais je peux vous dire qu'on aura donné toutes nos tripes pour en arriver là!

Maxime et Antoine qui vous remercie du fond du cœur du suivie de cette folle aventure à bord du Class40 V and B. On se retrouve très vite par chez nous

 

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