L'actualité de la course
Catherine Pourre, Eärendil (Class40)
Ca se passe pas mal, on a eu notre lot de petits soucis, mais rien de grave. On est un peu à l’ouest et un peu en retrait, mais on est content. On fait tout pour ne rien casser. On a eu une nuit horrible, 30 nœuds, au près dans une mer épouvantable. On va petit à petit ouvrir, commencer à glisser un peu plus au reaching, mais la mer est très mauvaise en ce moment. On va continuer descendre plein sud. On va aller vers Madère, ça va mollir. On saura si on n’est pas trop mal placé. On est plutôt à 95% des vitesses, on fait des manœuvres moins risquées possible, on a perdu déjà notre spi de brise. Mais ça nous a refroidi. On essaie de maintenir le rythme, car devant ils ont un rythme incroyable. On est plutôt confiant ! Ce sont des bateaux qui vont aller vite après. On a banque du Léman depuis hier après-midi à l’AIS. Ils sont vraiment tout près. Il n’y a pas non plus beaucoup de choses à faire. On a notre quotidien rythmé. C’est le train-train, routage, manger boire dormir.